Vous connaissez le circuit CNGT, en France ? Il s’agit du Circuit National des Grands Tournois, où le niveau est très relevé. Il permet à des joueurs et des joueuses tricolores, qui ne veulent plus s’engager sur le circuit professionnel, de continuer à vivre leur passion avec moins de contraintes. C’est ce qu’a notamment expliqué Mallaurie Noël, qui termine la saison 2015 à la première place du circuit CNGT féminin. Finaliste des Interclubs avec le club du TE Yonnaise, la joueuse de 31 ans a ainsi la volonté de continuer à jouer pendant encore quelques années. « Le niveau sur le circuit CNGT est de plus en plus relevé », a notamment confié Mallaurie Noël dans une interview accordée à nos confrères de Tennis Actu. « Donc voilà, je suis ravie. Après ces deux-trois ans où je me consacre… maintenant je ne me consacre qu’à ce circuit-là, et je suis ravie d’avoir cette première place cette année. (…) Voilà, on est très bien accueillies, on joue dans de bonnes conditions. On gagne mieux notre vie aussi. C’est vraiment la différence. Et puis voilà, je voyage au niveau national. Donc c’est une autre vie et j’ai trouvé cet équilibre, et c’est top. » La Française est ensuite revenue sur la chance qu’elle a, avec les autres Tricolores, de pouvoir gagner sa vie en jouant au tennis grâce à deux éléments : le circuit CNGT et les Interclubs. Ainsi, Mallaurie Noël n’a disputé que deux tournois professionnels en 2025, ce qui ne l’a pas empêché d’être active. « C’est vrai qu’en France, on a la chance d’avoir les CNGT, d’avoir les interclubs et de pouvoir continuer à vivre de notre passion au niveau national« , a-t-elle déclaré. « Donc voilà, je profite de ça un maximum tant que mon corps tient et que physiquement je me sens bien. Voilà, je profite de jouer encore, et je me sens bien comme ça. » Et même si on est loin des prize money du circuit WTA, la joueuse de 31 ans a tout de même affirmé avoir gagné environ 40 000 euros en terminant n°1 du circuit CNGT. Ce qui n’est pas si mal, même si elle paye des impôts sur ses gains en tournoi.