Ce lundi, Arthur Rinderknech (n°61) est passé tout près de créer l’exploit au premier tour de l’Open d’Australie. Mené deux sets à rien par l’Américain Frances Tiafoe (n°16), le joueur français est ensuite revenu au score, au mental. Cependant, il a échoué dans le dernier set, alors que la tête de série n°17 était au bord de l’épuisement. C’est là que la bât blesse. Durant le cinquième set, Frances Tiafoe a pris plus de temps qu’autorisé, à chaque changement de côté. Il a notamment profité d’une certaine mansuétude de la part de l’arbitre de chaise, ce qui a eu le don d’irriter Arthur Rinderknech. « Il a su jouer de son expérience, l’arbitre l’a bien laissé jouer avec son expérience », a déclaré le Tricolore, amer, en conférence de presse, dans des propos relayés par nos confrères du quotidien L’Equipe. « Ce qui est assez difficile pour moi à accepter aussi aujourd’hui. Ce cinquième set, pour moi, est assez scandaleux de la part de l’arbitre. Ça fait partie du jeu, il a su en profiter. C’est un mec qui est Top 10, Top 20 depuis des années et des années, qui a fait des demies en Grand Chelem. Il a utilisé son expérience, il a réussi à aller puiser. Il a un peu ‘saboté’ le cinquième set, l’arbitre l’a laissé et moi, ça m’a un peu décousu le cinquième. » Si l’Américain a plusieurs fois dépassé le temps imparti, il semblerait que les arbitres ne traitent pas toujours le sujet de la même manière. « Ce n’est jamais très homogène », a ajouté Arthur Rinderknech. « Est-ce que ce sont les têtes de série ? Je n’en sais rien. Aujourd’hui pour moi, clairement, il a été avantagé au cinquième set. Est-ce que je perds le match à cause de ça ? Sûrement que non. Est-ce que ça aurait été plus ‘juste au cinquième, si on avait été arbitré loyalement ? Sûrement que oui. Est-ce que j’aurais gagné ? Peut-être pas. Mais quand l’arbitre me fout la pression au bout de trois jeux dans le premier set, quand j’ai dépassé d’une seconde, alors qu’on a fait des entre-points à 1’15 », 1’30 » à répétition sur ses jeux de service au cinquième set, il y a non-cohérence dans l’arbitrage. Et c’est cela qui m’agace un petit peu. » On le comprend, d’autant plus que le joueur de 29 ans, qui a parfois produit un très beau tennis, pourra nourrir des regrets sur cette rencontre.

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