Novak Djokovic affirme avoir été empoisonné avant son expulsion d’Australie, en 2022

Tout oe monde se souvient de cette affaire rocambolesque. En janvier 2022, Novak Djokovic (n°7) avait été retenu au Park Hotel de Melbourne, un centre de rétention où échouent habituellement les migrants économiques. Il avait ensuite été expulsé d’Australie, car il n’était pas vacciné contre la Covid-19. Ce jeudi, dans une interview publiée sur le site du magazine GQ, le joueur serbe a affirmé avoir été empoisonné avant de se faire expulser du pays. « J’ai eu des soucis de santé », a déclaré Novak Djokovic, qui tentera cette annee de decrocher un 25ème titre du Grand Chelem à l’Open d’Australie. « Et j’ai réalisé que dans cet hôtel de Melbourne, on m’a donné de la nourriture qui m’a empoisonné. J’ai découvert des choses en rentrant en Serbie. Je ne l’avais jamais dit publiquement, mais j’ai découvert des taux élevés de métaux lourds. » Dans son organisme, l’ancien n°1 mondial a assuré avoir découvert « un niveau très élevé de plomb et de mercure. » À la question de savoir si la contamination était d’origine alimentaire, le Serbe a jugé que c’était « la seule explication » envisageable. En conférence de presse, depuis Melbourne ce vendredi, le Serbe a refusé de commenter ces déclarations. Par ailleurs, il a souligné qu’elle avait été réalisée « des mois » plus tôt et qu’il souhaitait « [s]e concentrer sur le tennis. » Interrogé sur les déclarations de Novak Djokovic, un porte-parole du ministère australien de l’Intérieur a refusé de commenter, invoquant la confidentialité des cas individuels.