Sur son compte Instagram, Novak Djokovic (34 ans, n°1) a reconnu avoir commis certaines erreurs après avoir été testé positif le 16 décembre dernier (date qui a été remise en doute par un journal allemand, soit dit en passant). Ce qui apporte de nouveaux éléments à l’enquête et retarde encore un peu plus la décision de l’expulser ou non du territoire australien. L’Open d’Australie, pour lequel il s’entraîne depuis lundi, doit débuter dans cinq jours.
Ce mercredi, le Serbe Novak Djokovic (34 ans, n°1) a publié un communiqué via ses réseaux sociaux, notamment sur Instagram. Il a reconnu avoir commis « une erreur humaine, non délibérée » lorsqu’il a déclaré à tort ne pas avoir voyagé lors des quatorze jours précédant son entrée en Australie. Dans ce long communiqué, le joueur serbe a tenu à « répondre à la désinformation continue sur [m}es activités et [m]a participation à des événements en décembre avant [m]on résultat positif au test PCR. » En effet, comme nous l’avons déjà expliqué, le n°1 mondial a été vu à Belgrade lors d’un événement public le 17 décembre, le lendemain de son test positif, même s’il a expliqué qu’il n’avait pas encore reçu le résultat de son test effectué la veille. « Je n’avais pas de symptôme et je me sentais bien, et je n’avais pas reçu la notification du test PCR positif avant la fin de cet événement », a-t-il notamment expliqué.
Novak Djokovic a en revanche reconnu avoir fait une « erreur de jugement » quand, alors malade asymptomatique, il a reçu des journalistes du quotidien L’Equipe pour une interview. « Je me suis senti obligé de continuer et de réaliser l’interview de L’Equipe car je ne voulais pas laisser tomber le journaliste, mais j’ai veillé à respecter la distanciation sociale et à porter un masque, sauf lorsqu’on m’a pris en photo », a ajouté le joueur de 34 ans. « A la réflexion, c’était une erreur de jugement et je reconnais que j’aurais dû reporter cet engagement. » On peut cependant noter que dans ce communiqué, le Serbe ne fait jamais allusion aux doutes émis sur la date de son test positif. Ces doutes ont été émis par des journalistes allemands du quotidien Der Spiegel, qui ont démontré mardi que le QR Code de ce test le daterait au 26 décembre et non au 16.

Par conséquent, selon The Age et le Sydney Morning Herald, les autorités australiennes ont élargi leur enquête pour inclure une violation des exigences d’isolement en Serbie, des déclarations incorrectes sur son formulaire d’entrée et des incohérences quant à la date de son test positif à la Covid. Tous ces nouveaux éléments vont retarder la décision d’une éventuelle expulsion du joueur serbe, qui est plus que jamais étudiée. Le ministre de l’Immigration, Alex Hawke, a ainsi besoin d’un nouveau délai avant de se prononcer. « Comme indiqué publiquement, le ministre Hawke envisage d’annuler le visa de M. Djokovic en vertu de l’article 133C (3) de la loi sur les migrations », a déclaré un porte-parole du membre du gouvernement australien. « Les avocats de M. Djokovic ont récemment fourni de longues observations supplémentaires et des pièces justificatives jugées pertinentes pour l’éventuelle annulation du visa de M. Djokovic. Naturellement, cela affectera le délai d’une décision. » S’il s’avérait que la date du test avait été falsifié, Novak Djokovic risquerait gros, puisque l’ATP prévoit une suspension de trois ans pour falsification d’un test. En attendant, le n°1 mondial et tenant du titre à Melbourne s’est encore entraîné à huis clos, dans l’espoir de pouvoir s’aligner dès lundi prochain.
Crédit photos : @blogdeportivo, @AustralianOpen
À LIRE AUSSI :
Le verdict est tombé : Novak Djokovic est officiellement libéré !
Les incohérences du dossier Novak Djokovic, qui pourraient lui coûter l’Open d’Australie…
2 réflexions au sujet de “Novak Djokovic a reconnu ses erreurs mais risque toujours une expulsion”