L’annonce du test positif d’Iga Swiatek (n°2) à la trimétazidine, une substance interdite, a eu l’effet d’une bombe ! Jeudi, les réactions n’ont pas tardé : Denis Shapovalov (n°56), qui avait été l’un des premiers à réagir au cas de Jannik Sinner (n°1), s’est exprimé sur X. Tout comme Simona Halep (n°877), comme on pouvait s’en douter, qui n’a pas reçu le même traitement pour un cas similaire…
Au mois d’octobre 2022, Simona Halep (n°877), se faisait sanctionner et sortir du circuit pendant neuf mois, suite à un cas de dopage. Ce jeudi, la Roumaine a publié un long message sur Instagram, où elle dénonce un deux poids, deux mesures, à la suite du contrôle positif d’Iga Swiatek (n°2) à la trimétazidine. Actuellement 877ème joueuse mondiale, Simona Halep compare le cas de la Polonaise au sien, alors qu’elle avait été suspendue pendant quatre ans, une sanction réduite à 9 mois en mars dernier après son appel devant le Tribunal arbitral du sport. « Je suis assise et j’essaie de comprendre, mais c’est vraiment impossible pour moi de comprendre quelque chose comme ça », a notamment écrit la joueuse de 33 ans sur Instagram. « Pourquoi y a-t-il une si grande différence de traitement et de jugement ? Je ne trouve pas et je ne pense pas qu’il puisse y avoir de réponse logique. Cela ne peut être que de la mauvaise volonté de l’ITIA (International Tennis Integrity Agency, ndlr), l’organisation qui a absolument tout fait pour me détruire malgré les preuves. » Vainqueur de Roland-Garros en 2018, Simona Halep parle ainsi « d’injustice » en raison de la suspension provisoire qui lui a été infligée, et du temps, long, qui lui a été nécessaire pour finalement prouver que la substance interdite détectée dans son organisme provenait d’une contamination. Dans le cas d’Iga Swiatek, l’ITIA (qui gère le programme antidopage dans le tennis) a reconnu que le résultat était dû à la contamination de son médicament à la mélatonine.
Notez que Denis Shapovalov (n°56) a également ironisé sur la suspension infligée à l’actuelle n°2 mondiale, s’étonnant de la durée de celle-ci. C’est surtout en réponse à un utilisateur, sue le réseau social X, que le joueur canadien a donné son opinion. « Ce n’est pas juste que Halep et d’autres joueurs ont eu des suspensions très longues pour des choses similaires », a-t-il notamment expliqué. « Je suis content de voir que ça change, car le règlement sur le dopage est injuste. Mais des gars comme Ymer sont suspendus et il n’a même pas été testé positif. » Cette affaire fait suite au cas de Jannik Sinner (n°1), testé positif à une substance interdite en début de saison, mais qui n’avait été révélé qu’en août dernier. Pas de quoi redorer le blason du tennis, pourtant plutôt épargné jusque-là par les affaires de dopage.
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