Danielle Collins : après avoir remporté son plus grand titre, elle confirme sa retraite

À 30 ans, Danielle Collins (n°53) a remporté son tout premier trophée dans un tournoi WTA 1000. Ainsi, elle s’est imposée au WTA 1000 de Miami, battant Elena Rybakina (n°4) en deux sets 7-5, 6-3. Gênée par des maladies chroniques qui la poussent doucement vers la retraite, la joueuse américaine a ainsi gagné 18 de ses 22 matches depuis l’annonce de sa retraite à la fin de la saison. Danielle Collins n’aura perdu qu’un seul set au long de son superbe parcours en Floride, au premier tour face à Bernarda Pera (n°61). Elle a ensuite éliminé cinq têtes de série : Anastasia Potapova (n°29), Sorana Cirstea (n°24), Caroline Garcia (n°27), Ekaterina Alexandrova (n°16) et donc Elena Rybakina. « C’est un rêve devenu réalité », a déclaré la joueuse américaine après avoir remporté le titre. « Je suis tellement heureuse d’avoir eu le même niveau durant ces deux semaines. J’ai fait un sacré chemin. 30 ans et c’était ma première finale à ce niveau. Je crois que c’est une histoire différente de celles qu’on entend d’habitude. C’était incroyable de ressentir toute cette énergie qui venait des fans. J’avais l’impression de jouer devant des milliers de mes meilleurs amis, c’était surréaliste et ça rendra ce jour inoubliable. » En effet, Danielle Collins est originaire de Floride. Alors qu’elle n’a entamé sa carrière qu’en 2016, à l’âge de 23 ans, elle remontera au 22ème rang mondial ce lundi. Ce qui n’a pas empêché Danielle Collins de confirmer sa retraite, en fin de saison, malgré sa bonne forme. « Oui, j’ai l’impression qu’on me pose cette question parce que les gens sont heureux de me voir jouer à ce niveau », a-t-elle confié. « Vous savez tous que j’ai des problèmes de santé et qu’ils me rendent la vie difficile aussi en dehors des courts. J’espère que tout le monde respectera ma décision. » 7ème mondiale à son meilleur en 2022, l’Américaine souffre de maladies chroniques. En 2019, on lui a diagnostiqué une polyarthrite rhumatoïde qui lui cause des douleurs articulaires récurrentes. Elle souffre également d’endométriose, une maladie chronique liée aux cycles menstruels qui provoque des douleurs violentes et est difficilement compatible avec la vie d’une athlète de haut niveau.