Un jour plus tôt qu’auparavant, l’Open d’Australie a débuté ce dimanche de l’autre côté de la planète. Saviez-vous que le premier tournoi du Grand Chelem de la saison est connu sous le nom de « Happy Slam » ? D’où ce surnom vient-il et qu’est-ce que cela signifie ? Nous nous sommes penchés sur la question et il paraitrait qu’un certain Roger Federer n’y est pas étranger…
La plupart des joueurs semblent apprécier l’Open d’Australie. Peut-être est-ce dû à la fraîcheur des uns et des autres et à l’émulation du début de saison. D’autant plus que l’été bat son plein en Australie, alors que l’Europe et l’Amérique du Nord sont en plein hiver. Il semblerait même que le premier tournoi du Grand Chelem de la saison soit autre chose qu’un simple tournoi mais une véritable célébration du tennis pour un vrai public de fans. Voilà quelques raisons qui auraient poussé Roger Federer, en 2007, à qualifier l’Open d’Australie de « Happy Slam » (le Grand Chelem du bonheur, en français). « L’Open d’Australie a toujours occupé une place particulière dans son cœur », a déclaré Craig Tiley, le directeur du tournoi. « Rappelez-vous que c’est Roger qui a été le premier à qualifier l’Open d’Australie de ‘happy slam’. »

Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles Roger Federer a ainsi qualifié l’Open d’Australie. Comme nous l’avons déjà évoqué, il s’agit du premier Grand Chelem de l’année. Les joueurs sont frais et prêts à démarrer leur saison. Au fur et à mesure que les mois avanceront, ils rencontreront divers problèmes comme des blessures ; mais en arrivant à Melbourne, les joueurs sont en pleine forme et prêts à en découdre après une période intensive d’entraînement. Par ailleurs, le tournoi est depuis longtemps convivial pour le public et les joueurs. L’Open d’Australie a toujours été plus féru de technologie que ses homologues. Il a été le premier Grand Chelem à disposer d’un toit rétractable. Et maintenant, il y a trois courts qui en sont dotés, ce qui retarde rarzment la programmation même quand il se met à pleuvoir. Enfin, les joueurs adorent également l’endroit où se joue ce Grand Chelem : Melbourne Park. Contrairement à Paris, Londres ou New York, la ville de Melbourne est moins fréquentée. De plus, Melbourne Park se trouve dans la ville, offrant aux joueurs la possibilité d’explorer l’une des plus grandes villes d’Australie. Tout cela constitue une expérience heureuse pour les joueurs qui arrivent frais pour lancer leur saison.

Cette année, Craig Tiley et son équipe ont encore une fois fait monter les enchères. La cagnotte a encore augmenté de 10 millions de dollars. Un spa de récupération après l’entraînement et les matchs attend les joueurs qui auront passé des heures sur le court pendant l’été australien. Ils ont demandé aux joueurs de nommer leurs chefs préférés, puis les ont fait venir du monde entier. Et comme si cela ne suffisait pas, ils prennent également soin de leurs autocars, avec leur propre salon, ainsi que des repas et un service de blanchisserie gratuits. Il est temps désormais pour les autres tournois du Grand Chelem de rattraper leur retard. Bien sûr, ils se sont engagés dans une course aux prix et ont organisé un concert ou deux. L’USTA ne pourrait-elle pas faire pression sur la ville de New York pour qu’elle mette enfin à exécution son projet de réaménagement du pavillon de l’État de New York afin qu’il serve de toile de fond à l’US Open ? Est-ce que cela tuerait le All England Club de collaborer avec des artistes qui s’intéressent à ce siècle ? Et si Roland-Garros s’est récemment tourné vers les night sessions sous les lumières, que diriez-vous de plus qu’une vitrine pour le tennis ?
Article rédigé par Yannick Giammona
Crédit photos : @AustralianOpen
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