Une semaine après l’annonce choc de la fin de leur collaboration, Juan Carlos Ferrero est sorti du silence. Dans un entretien exclusif au quotidien espagnol Marca, il a dévoilé les dessous de sa séparation avec Carlos Alcaraz (n°1), entre divergences contractuelles, respect mutuel et espoir d’un futur retour.
Une semaine après avoir officialisé la fin de sa collaboration avec Carlos Alcaraz (n°1), Juan Carlos Ferrero est sorti du silence dans un entretien pour le journal Marca. Il a ainsi dévoilé les raisons de la séparation et a évoqué la possibilité d’un éventuel retour. « Tout semblait bien se dérouler », a ainsi expliqué l’ancien n°1 mondial. « Il est vrai qu’à la fin d’une année, certains points des contrats doivent être revus. Et comme pour tout nouveau contrat, en prévision de l’année suivante, il y avait certains points sur lesquels nous n’étions pas d’accord. Comme pour tous les contrats, il y a toujours des divergences d’opinions. L’année a été très bonne en termes de résultats, et notre relation a été excellente tout au long de la saison. Nous n’avons eu aucune dispute. L’arrivée de Samuel a insufflé un vent de fraîcheur à l’équipe, ce qui permet à cette collaboration de se poursuivre.Ce fut une très bonne année, et lorsqu’elle s’est terminée à Turin, il est vrai que nous étions tous convaincus de continuer. Puis, les choses ont évolué, et nous avons pris des chemins différents. »

Juan Carlos Ferrero a ensuite insisté sur un élément : l’argent n’était pas son moteur. Il reste motivé par la passion, raison pour laquelle il laisse la porte ouverte à un éventuel retour au sein de l’équipe du n°1 mondial. « J’ai toujours montré, depuis mon plus jeune âge, que l’argent n’était pas ma priorité », a ainsi confié l’ancien vainqueur de Roland-Garros. « On a dit que j’en avais demandé davantage, et il est vrai qu’ils ont toujours été très généreux, avec un pourcentage très élevé pendant mes premières années d’implication. Je leur en suis reconnaissant. Finalement, j’ai essayé de faire comprendre que l’argent n’était ni un problème, ni la raison de ma présence dans ce projet. Je n’exclus pas de retravailler avec Carlos. Vu la relation que nous avons entretenue, rompre définitivement cette possibilité ne serait logique ni pour lui ni pour l’équipe. Je souhaite que notre collaboration se termine en bons termes. Nos désaccords sur certains points ne signifient pas que nous ne sommes plus amis ou que nous n’entretenons pas d’excellentes relations. Je souhaite à Carlos le meilleur et je crois qu’il a le potentiel pour devenir le meilleur joueur de tennis de l’histoire. Je l’ai dit à maintes reprises. Et même sans moi, il est bien entouré et peut parfaitement se préparer. » Marqué par cette séparation, Juan Carlos Ferrero a affirmé avoir besoin d’une pause, pour le moment, sans exclure une future reformation du duo qui a produit six titres du Grand Chelem, 24 titres sur le circuit ATP et le plus jeune n°1 mondial de l’histoire.