Jules Marie, ancien tennisman professionnel, participe au PadelReference.com All Star, à Arcachon, et parle de sa transition réussie vers le padel. Il partage ses défis techniques et ses progrès rapides dans ce sport. Ambitieux, il vise à devenir l’un des meilleurs joueurs français, tout en s’impliquant dans la communauté padel.
Partenaire avec le site internet Padel Reference, Jules Marie est présent au PadelReference.com All Star 2025, organisé à Padel Touch Bassin d’Arcachon. Ancien tennisman professionnel, le créateur de contenu joue désormais à plein temps au padel. Pour le site Padel Magazine, le Normand a évoqué sa transition réussie vers ce nouveau sport. Entre plaisir retrouvé, apprentissage tactique et ambition sportive, il semble s’imposer petit à petit comme l’une des figures du padel français. « Je suis partenaire de Padel Référence depuis environ six mois », a ainsi expliqué Jules Marie durant cet entretien. « L’idée, c’était de se retrouver ici pour un événement convivial et rassembler tous les acteurs du padel : influenceurs, marques, médias et joueurs. » Après une carrière bien remplie sur le circuit ATP, notamment la deuxième partie, quand il est revenu suite à une grande pause, Jules Marie a opéré une transition vers le padel en 2025. « Franchement, je suis très heureux », a-t-il affirmé. « Je suis plus épanoui qu’à la fin de ma carrière tennis. Je progresse vite, je le ressens à chaque tournoi, et c’est satisfaisant. Au tennis, passé 30 ans, les progrès sont minimes, presque invisibles. Là, j’apprends un sport de A à Z. »
Après avoir mis en avant le côté ludique du padel, Jules Marie a expliqué qu’il a dû adapter son jeu à ce nouveau sport, lui qui était un joueur défensif au tennis. « Mes points forts au tennis, c’était la défense et le contre », a confié le joueur de 34 ans. « Au padel, c’est presque l’inverse : je suis meilleur à la volée, au smash, à la vibora. En revanche, ma défense est mon point faible. C’est marrant comme retournement. » Joueur de gauche au padel, Jules Marie doit ainsi faire face à un nouveau défi : « À gauche, il faut créer du jeu, prendre des risques. Il y a plus de créativité. Au tennis, j’étais un métronome du fond du court. Là, il y a une infinité de coups différents : par 3, par 4, bandeja, vibora, feintes… Je m’amuse beaucoup plus. » Côté technique, le joueur français semble identifier deux priorités : « La défense sur double vitre, c’est mon gros chantier. Et je travaille beaucoup la vibora, notamment avec Benjamin Gruet à Tarbes. L’hiver change les conditions : les vitres réagissent différemment, il faut adapter le jeu. Je progresse, mais j’ai encore beaucoup à apprendre. »
Quand il s’est lancé dans la compétition, Jules Marie a démarré par des tournois de niveau inférieur. Après avoir roulé sa bosse sur des P500, voilà qu’il s’attaque désormais au niveau P1500. Avec toujours le même objectif en tête : figurer parmi les dix meilleurs joueurs français dans les trois ans. Quoiqu’il en soit, son premier P1500 restera un moment clé. « Je jouais avec Jérôme Inzerillo », a-t-il expliqué. « On gagne d’entrée contre Rubio et Cazes Carrere, deux très bons joueurs. Je ne les connaissais pas, donc j’arrivais sans pression, mais avec l’envie de ne pas être ridicule. Finalement, on s’en sort bien. » Le parcours s’est ensuite poursuivi avec des victoires contre Gourre/Cancel, puis Verdier/Boutier, avant une défaite contre Forcin/Tison. « C’était top de pouvoir me mesurer à eux. On perd 6/3 6/3, mais c’est une super expérience. Je vois exactement ce qu’il me reste à travailler. » Le YouTubeur avoue avoir été impressionné par le niveau du circuit français. Quant à son approche du travail, elle reste empreinte de son passé de tennisman professionnel : « Ma rigueur, l’échauffement, la gestion des moments clés… tout ça vient du tennis. Ça m’aide à rester concentré, même quand la pression monte. »