La saison 2025 a touché à sa fin, samedi, avec la victoire d’Elena Rybakina (n°5) lors des WTA Finals de Riyad. Avec plus de vingt joueuses qui ont fait leur apparition dans le Top 100 cette année, ce qui est phénoménal, nous souhaitions vous présent les révélations de 2025 sur le circuit féminin. Comme vous le verrez, Loïs Boisson (n°36) en fait partie, suite à son magnifique parcours à Roland-Garros, et son premier titre sur le circuit principal.
Janice Tjen
Classée 578ème mondiale en début de saison, la joueuse thaïlandaise a progressé de 525 places pour terminer l’année au 53ème rang mondial. C’est en fin de saison que Janice Tjen a explosé aux yeux du monde entier, elle qui a écumé les tournois ITF en Asie avec succès. Après avoir atteint sa première finale sur le circuit principal au WTA 250 de Sao Paulo, en septembre, elle s’est imposée le mois suivant lors du WTA 250 de Chennai. Si elle n’a disputé que l’US Open, son premier Grand Chelem, avec une défaite dès le deuxième tour, elle sera forcément à suivre dès le début de saison 2026, notamment à l’Open d’Australie. Avec un bilan de 72 victoires pour 12 défaites en 2025, Janice Tjen mérite largement sa place dans le Top 100.
Victoria Mboko
Classée 350ème mondiale en début de saison, la joueuse canadienne a progressé de 332 places pour terminer l’année au 18ème rang mondial. Après avoir atteint une finale en WTA 125, Victoria Mboko a surpris son monde en décrochant le titre au WTA 1000 de Montréal, en battant notamment Naomi Osaka en finale. Si elle a subi le contrecoup de cette victoire inattendue, la Canadienne a tout de même sécurisé sa place dans le Top 20, en remportant en fin de saison le WTA 250 de Hong Kong. Si elle n’a pas dépassé le troisième tour en Grand Chelem (à Roland-Garros), elle sera forcément attendue, notamment à Melbourne en janvier. Avec un bilan de 60 victoires pour 14 défaites, notez que Victoria Mboko est entraînée par un duo tricolore : Nathalie Tauziat, rejointe depuis peu par un autre Français, Maxime Tchoutakian (ancien coach de Victoria Azarenka).
Tereza Valentova
Classée 261ème mondiale en début de saison, la joueuse tchèque a progressé de 206 places pour terminer l’année au 56ème rang mondial. À 18 ans, Tereza Valentova compte déjà deux titres en WTA 125 et une finale au WTA 250 d’Osaka (battue par Leylah Fernandez). Ça promet ! Vainqueur de Roland-Garros chez les Juniors en 2024, elle fait déjà parler d’elle sur le circuit principal et figure presque dans le Top 50. Elle sera à suivre en 2026, notamment en Grand Chelem où elle n’a encore jamais dépassé le second tour. Tereza Valentova, en 2025, c’est 38 victoires pour seulement 8 défaites : un bilan exceptionnel. Depuis cinq mois, elle travaille avec Libor Salaba, un entraîneur à l’écoute. « Je suis plus cool sur le court. Il m’aide vraiment à progresser dans un bon état d’esprit », a-t-elle notamment expliqué.
Iva Jovic
Classée 206ème mondiale en début de saison, la joueuse américaine a progressé de 171 places pour terminer l’année au 35ème rang mondial. Âgée de seulement 17 ans, Iva Jovic impressionne. Elle a déjà soulève son premier trophée au WTA 500 de Guadalajara, ce qui lui a permis d’entrer dans le Top 50. Petit gabarit malgré tout puissant, Iva Jovic n’a pas déçu en 2025. Elle était pourtant attendue, suite à son deuxième tour à l’US Open en 2024 (à seulement 16 ans). La Californienne a confirmé les promesses entrevues : 40 victoires pour 18 défaites, cette saison. Après avoir pris un set à Jasmine Paolini, n°6 mondiale à Indian Wells, Iva Jovic est passée à la vitesse supérieure durant l’été, entrant dans le Top 100 à l’issue de son titre au WTA 125 d’Ilkley.
Loïs Boisson
Classée 188ème mondiale en début de saison, la joueuse française a progressé de 152 places pour terminer l’année au 36ème rang mondial. Tout le monde se rappelle le magnifique parcours de Loïs Boisson à Roland-Garros, qui l’a menée jusqu’en demi-finales, où elle a seulement été battue par Coco Gauff. Sa quinzaine incroyable a notamment été émaillée de victoires sur Elise Mertens, Jessica Pegula et Mirra Andreeva, qui sont tombées face au coup droit lifté de la Française. Et ce n’était pas un hasard : elle a remporté son premier titre sur la terre battue du WTA 250 de Hambourg en août et a dominé une membre du Top 20, Liudmila Samsonova, sur dur. « Tellement reconnaissante d’avoir pu vivre toutes ces émotions. Si on m’avait dit il y a an, après cette année si difficile, où je pensais que je ne pourrais plus jouer au tennis à haut niveau, que j’en serais là aujourd’hui je ne l’aurais pas cru », a écrit Loïs Boisson, qui a depuis peu l’Espagnol Carlos Martinez comme coach, sur Instagram.
Alexandra Eala
Classée 158ème mondiale en début de saison, la joueuse originaire des Philippines a progressé de 108 places pour terminer l’année au 50ème rang mondial. C’est au WTA 1000 de Miami qu’elle a réellement explosé. Alexandra Eala a ainsi profité d’une invitation, comme athlète IMG, qui organise le tournoi. La Philippine, qui s’entraîne dans l’académie de Rafael Nadal, s’est elle-même épatée. Elle s’est payé Jelena Ostapenko, Madison Keys (qui venait de remporter l’Open d’Australie), puis la n°2 mondiale, Iga Swiatek, en quarts. Sans comprendre ce qu’elle venait d’accomplir, pleurant de joie devant une bruyante communauté philippine. Elle s’est ensuite inclinée en demi-finales face à Jessica Pegula. Elle a ensuite confirmé, sur le gazon du WTA 250 d’Eastbourne, fin juin. Elle y a battu cinq membres du Top 100, avant de tomber en finale contre l’Australienne Maya Joint. Avec 40 victoires et 26 défaites, Alexandra Eala a réalisé une jolie percée. « Mes rêves ont vraiment pris vie. Cela marque le début de ce que j’espère être une longue, heureuse et fructueuse carrière », a-t-elle déclaré. Si elle se montre plus régulière, elle devrait bientôt être tête de série en Grand Chelem.
Jeu, Set et Match 
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