Ce dimanche, nous avons appris qu’Alizé Cornet a été nommée capitaine de l’équipe de France de Billie Jean King Cup. Alors qu’Amélie Mauresmo était également pressentie pour un deuxième mandat, la Niçoise de 35 ans a finalement été choisie. Avec un objectif en ligne de more : remonter au plus vite en Première Division.
Six mois après s’être séparée de Julien Benneteau, la FFT a enfin dévoilé le nom de la personne qui va lui succéder. Il s’agit donc d’Alizé Cornet, qui a été nommée « manager des équipes de France féminines de tennis et capitaine de l’équipe de France de Billie Jean King Cup ». Outre sa fonction de capitaine, elle sera également chargée du suivi des Bleues sur les tournois ainsi que des équipes de France jeunes et devra contribuer « à la cohésion et l’esprit d’équipe lors des rassemblements et en dehors » et à « la mise en oeuvre du plan de féminisation de la FFT ». Dans un communiqué partagé par plusieurs médias, voici ce qu’Alizé Cornet a déclaré : « Je suis déterminée à tout mettre en oeuvre pour aider nos joueuses à exprimer leur meilleur niveau. J’ai à coeur de construire un esprit d’équipe fort, fondé sur l’exigence, la solidarité et la passion du maillot bleu. »
Après la débâcle de Vilnius, où la France avait perdu (0-2) face à la Belgique et échoué dans l’idée de remonter dans le Groupe mondial en 2025, la FFT a ainsi pris son temps. Le processus s’est engagé pour trouver « un nouveau capitaine qui pourra impulser une nouvelle dynamique », selon Gilles Moretton, président de la FFT. Avec le désir d’enrôler une femme. Sophie Amiach (61 ans), quart-finaliste de l’Open d’Australie en 1984, et Pauline Parmentier (39 ans), 40ème au classement WTA en 2008 et désormais en charge du haut niveau féminin à la FFT, se sont portées candidates, sans succès. Le nom de Caroline Garcia, lauréate du Masters en 2022, retraitée depuis l’US Open, a également été évoqué. Amélie Mauresmo a aussi fait partie des intéressées. Elle était même bien partie pour effectuer un second mandat, en sachant que le premier (2012-2016) avait été marqué par une finale de Fed Cup perdue au double décisif face à la République Tchèque.
Mais ce contrat à plein temps a séduit Alizé Cornet, en pleine formation express aux côtés de Richard Gasquet pour devenir coach diplômée d’État. La Niçoise semblait attirée par le poste à moyen terme, mais pas dans l’immédiat. Elle s’est finalement laissé convaincre. Pour elle et le staff qui va l’épauler, la première mission est de ramener dès l’année prochaine la France dans le Groupe mondial de BJK Cup. Trois jeunes joueuses, Loïs Boisson (n°37), demi-finaliste surprise de Roland-Garros, Elsa Jacquemot (n°56) et Sarah Rakotomanga (n°123), qui a gagné le WTA 250 de Sao Paulo, ont émergé cette année et pourraient fêter leur première sélection. À leurs côtés pourraient se trouver Diane Parry (n°131), Clara Burel (n°651), bientôt de retour d’une grave blessure au genou droit, Varvara Gracheva (n°77) ou encore Léolia Jeanjean (n°104).