Quel lien familial unit Arthur Rinderknech et Valentin Vacherot, huitièmes de finaliste au Masters 1000 de Shanghai ?

Un jour, ils finiront peut-être par se retrouver face à face sur le court en compétition officielle. En attendant, le Monégasque Valentin Vacherot (n°204) et son cousin germain, Arthur Rinderknech (n°54), sont tous les deux qualifiés pour les huitièmes de finale du Masters 1000 de Shanghai. Le lien entre les deux est si fort que Valentin Vacherot a suivi il y a huit ans la même voie universitaire que son aîné, lui aussi passé par Texas A & M. En Chine, le joueur de 26 ans est épaulé, comme d’habitude, par son grand frère Benjamin Balleret, lui-même 204ème joueur mondial en 2006. Ce dernier n’a pas loupé une miette, lundi, au premier rang du box d’Arthur Rinderknech, du match de son cousin dans les deux dernières manches, qui a battu Alexander Zverev (n°3) en trois sets 4-6, 6-3, 6-2 pour rejoindre les huitièmes de finale. Comme l’avait fait la veille son cousin, auteur d’un énorme parcours depuis les qualifications, avec notamment un succès au deuxième tour sur Alexander Bublik (n°17) en trois sets 3-6, 6-3, 6-4, qui joue pourtant sa place aux ATP Finals sur cette fin de saison. Quand on lui fait remarquer que ce n’est pas donné à tout le monde d’être aux premières loges pour voir son frère et son cousin se qualifier pour les huitièmes de finale du même Masters 1000, Benjamin Balleret en rit. « Ouais c’est sympa », a-t-il déclaré dans des propos relayés par nos confrères du quotidien L’Equipe. « Bon, je suis d’encore plus près Valentin, que j’entraîne, mais Arthur, c’est la famille, donc bien sûr je le soutiens et le supporte, histoire qu’il sente qu’on est derrière lui. » Les deux cousins du tableau n’ont pourtant pas encore tapé la balle ensemble à Shanghai. Arthur Rinderknech a d’ailleurs écrit « Fam’first » (la famille en premier), sur la caméra du court, après son succès contre Alexander Zverev lundi. Histoire de montrer la puissance des liens familiaux.