Ce jeudi, Arthur Rinderknech (n°54) a franchi le premier tour du Masters 1000 de Shanghai. Cependant, il était en colère durant la rencontre et à la fin de celle-ci, pour une raison qu’il ne pouvait contrôler. Son adversaire, Hamad Medjedovic (n°63), a interrompu le jeu à de nombreuses reprises lors du premier set, avant de… finir par abandonner, visiblement diminué physiquement.
Dans une atmosphère étouffante au Masters 1000 de Shanghai, Arthur Rinderknech (n°54) a franchi le premier tour, mais pas sans s’enflammer. Son adversaire, Hamad Medjedovic (n°63), a multiplié les interruptions avant d’abandonner, provoquant une colère noire chez le joueur français. Le bras de fer aura finalement été nerveux et électrique. En effet, Arthur Rinderknech a bien obtenu son ticket pour le deuxième tour du Masters 1000, mais pas de la manière qu’il espérait. Opposé au jeune serbe, le Tricolore a vécu un match haché, interrompu, et surtout profondément irritant. Le toit du court où se jouait le match ayant été fermé, l’humidité transformait chaque échange en combat physique. Et si Arthur Rinderknech semblait prêt à en découdre, son adversaire a rapidement montré des signes de faiblesse. Douleurs au dos, gêne au pied, problèmes de sudation… Hamad Medjedovic était clairement diminué. Mais au lieu de renoncer, le Serbe a multiplié les temps morts médicaux (jusqu’à quatorze minutes d’interruptions au total !), coupant le rythme et irritant fortement le Français.
À 5-4 dans le premier set, alors que Hamad Medjedovic quitte le court plus de sept minutes pour un prétendu danger de surface glissante, Arthur Rinderknech explose. Il interpelle le superviseur avec une phrase qui résonne comme un coup de tonnerre : « Vous le laissez faire tout ce qu’il veut, c’est fou ! » Une colère froide, canalisée tant bien que mal par le Français, qui perd malgré tout le premier set au tie-break, après que son adversaire a enchaîné… 7 points consécutifs ! Mais dès l’entame du deuxième set, le joueur serbe ne tient plus. Visiblement à bout, il abandonne après avoir perdu le premier jeu. Une issue qui laisse un goût amer à Arthur Rinderknech, pour qui la victoire n’a rien d’euphorique. À la fin de la rencontre, la poignée de main est glaciale. Quelques mots sont échangés, tendus. Et cette phrase, lâchée par le Français au moment de quitter le court, résume tout : « Je me sens aussi mal que toi, mais tu es encore jeune. »
Ce même Hamad Medjedovic s’était pourtant plaint, la semaine dernière au tournoi ATP 500 de Tokyo, du manque de fair play de son adversaire. Opposé à Holger Rune (n°11), le Serbe s’en est pris à lui durant la première manche : « Personne ne t’aime, et en voici la preuve. Tu ne t’excuseras même pas. N’importe quel être humain normal saurait au moins comment s’excuser. Personne ne t’aime. Tout le monde me l’a dit. Et je me fiche de ce que tu vas me répondre. » Quand on voit la façon dont il a agit jeudi à Shanghai, on peut remettre en cause ses déclarations à l’encontre du joueur serbe.
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