Faut-il s’inquiéter pour Novak Djokovic, pas au mieux physiquement au 1er tour de l’US Open ?

Dans la nuit de dimanche à lundi, Novak Djokovic (n°7) a franchi – sans souci apparent – le premier tour de l’US Open, en battant Learner Tien (n°50) en trois sets 6-1, 7-6 (3), 6-2. Cependant, le joueur serbe a connu une alerte physique qu’il n’avait pas vue venir. Le coup de la panne, dans le deuxième set, dont il a heureusement pu s’extraire sans dommage. Mais l’avertissement l’interpelle un peu. « J’ai vraiment très bien commencé », a expliqué Novak Djokovic en conférence de presse, dans des propos relayés par Eurosport. « Les vingt premières minutes, le premier set, je me sentais vraiment bien, puis il y a eu quelques jeux très longs pour démarrer le deuxième et j’ai commencé à me sentir… je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi. J’ai été vraiment surpris de me sentir aussi mal physiquement dans le deuxième set. » Il faut dire que c’était le match de reprise pour l’homme aux 24 titres en Grand Chelem, qui n’avait plus joué depuis sa demi-finale perdue à Wimbledon contre Jannik Sinner (n°1), le 11 juillet dernier. « Il y avait pas mal de tension sur le court, face à un jeune Américain, en session nocturne », a-t-il ajouté. « Je n’ai pas joué un seul match officiel depuis six semaines. J’ai dû donner d’emblée le meilleur de moi-même, ce que j’ai fait, je crois, dans le premier set. On a eu quelques longs échanges à ce moment-là, mais j’ai aussi baissé mon niveau et commis beaucoup de fautes directes, ce qui l’a en quelque sorte remis dans le match. » Au final, le joueur de 38 ans, qui a parfois fait son âge, est sorti de ce premier match avec un sentiment un peu étrange. « Oui, c’est une petite inquiétude », a déclaré Novak Djokovic. « Je ne sais pas. Je n’ai pas de blessure ou quoi que ce soit, mais j’ai juste eu du mal à tenir la distance dans certains longs échanges et à récupérer après les points. C’est une bonne expérience d’une certaine manière parce que ça me met tout de suite dans le tournoi, au moins. » La suite dira si le mal est plus profond qu’il n’en a l’air…