Vous ne le savez peut-être pas, mais le Masters 1000 de Cincinnati se déroule en fait à Mason, à environ une heure de la ville. Ce lundi, en raison des conditions caniculaires, le Français Arthur Rinderknech (n°70) a été contraint à l’abandon. Il fallait bien que cela arrive, avec la chaleur et l’humidité qui règne dans l’Ohio depuis plusieurs jours. Victime d’un malaise au début du deuxième set, le joueur tricolore a ainsi préféré jeter l’éponge face à Félix Auger-Aliassime (n°28), au troisième tour, alors qu’il était mené 7-6 (4), 4-2. Sonné par la chaleur, Arthur Rinderknech s’est soudainement allongé en fond de court, à l’ombre, une serviette sur la tête. Après l’intervention d’un médecin pendant quelques minutes, il n’a repris la partie que pour deux jeux avant d’abandonner, visiblement à bout de souffle, dans ces conditions étouffantes (31° mais 40° de ressenti et 62 % d’humidité). « Il faut juste essayer de tout remettre à zéro entre chaque point. Bien respirer, boire de la bonne manière, manger de la bonne manière. C’est de la survie », avait expliqué le 70ème joueur mondial, à nos confrères du quotidien L’Equipe, après sa victoire au deuxième tour. En 2024, lors de l’US Open, il était même allé plus loin en déclarant : « On est tous des chiens de la casse sur le court, pas un joueur ne lâche quoi que ce soit, on ne réfléchit pas, on fonce, il fait 4 000 degrés et c’est dangereux. Un jour, il y aura un accident. » Visiblement, ce n’est pas passé loin, ce lundi. Ce qui pose question sur la politique des organisateurs de tournois lors de ces épisodes de fortes chaleurs, qui tendent à devenir plus fréquents pour tout le monde.
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