L’arbitrage électronique (ELC) va être étendu aux tournois ITF et nationaux. La Fédération internationale de tennis (ITF) a annoncé, mercredi, une nouvelle classification à trois niveaux (Or, Argent et Bronze) afin d’étendre l’usage de cette technologie aux compétitions de moindre envergure, en accord avec les quatre tournois du Grand Chelem, l’ATP et la WTA. Jusque-là, cette technologie était principalement utilisée sur les circuits ATP et WTA. Elle sera désormais accessible aux tournois nationaux et du circuit ITF (Futures sur le circuit masculin et ITF Pro sur le circuit féminin), avec des systèmes adaptés aux exigences logistiques et budgétaires plus modestes. Les systèmes Or resteront réservés aux épreuves d’élite, tandis que les systèmes Argent et Bronze sont conçus pour être accessibles aux tournois de niveau inférieur avec des budgets plus modestes (ils nécessitent moins d’infrastructures et n’ont pas besoin d’opérateurs en dehors du terrain). Introduit lors du Masters Next Gen en 2017 et généralisé pendant la pandémie de Coronavirus, l’arbitrage électronique est parfois contesté par les joueurs, car une marge d’erreur reste possible. Comme lors du dernier Wimbledon, avec l’épisode malencontreux rencontré par la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (n°30).
Quel est le coût des équipements et des personnes chargées de les utiliser ? Qui devra payer pour ces investissements ? L’ITF fournira-t-elle ces équipements ??? Il serait souhaitable que ces informations soient communiquées le plus rapidement possible aux organisateurs, en fonction des réponse fournies certains tournois vont simplement disparaitre du calendrier ITF. Les tournois adossés à des infrastructures hôtelières seront vraisemblablement moins impactés que les tournois organisés par des clubs et des bénévoles.
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