Demi-finaliste la semaine dernière au tournoi WTA 250 de Hambourg, Dayana Yastremska (n°33) devait disputer ensuite le WTA 250 de Prague sur dur. Pourtant, elle a dû y renoncer, afin de ne pas compromettre ses chances d’aller ensuite aux États-Unis pour disputer l’US Open. La raison du problème ? Son visa, qui l’avait déjà empêchée de traverser l’Atlantique en mars dernier…
Après avoir participé au tournoi WTA 250 de Hambourg, sur terre battue, Dayana Yastremska (n°33) devait être une des têtes d’affiche du WTA 250 de Prague, sur dur. Cependant, l’Ukrainienne a dû déclarer forfait, non pas à cause d’une blessure, mais en raison d’un problème de visa. Battue en demi-finales à Hambourg par Loïs Boisson (n°44), un rendez-vous pour l’obtention d’un visa américain s’est interposé dans son calendrier, la forçant à se retirer du tournoi tchèque. Ce rendez-vous administratif était indispensable pour la suite de sa saison, qui se fera sur le continent nord-américain. Sans ce renouvellement de visa, la 33ème joueuse mondiale aurait même pu faire l’impasse sur l’US Open.

Notez que ce n’est pas la première fois que Dayana Yastremska fait face à des soucis liés à son visa. En mars dernier, la joueuse ukrainienne avait déjà rencontré des difficultés lorsqu’elle tentait de participer aux tournois WTA 1000 d’Indian Wells et de Miami. Elle avait alors été confrontée à une situation extrêmement tendue lors d’un vol entre Nice et San Francisco. À son arrivée aux États-Unis, les autorités américaines souhaitaient la renvoyer en Ukraine en raison d’une alerte lancée via Interpol signalant la perte de son passeport et de son visa, une information totalement fausse selon la joueuse. « Mon passeport était là, entre mes mains, et il n’avait jamais disparu », avait-elle relaté dans la presse. Après quatre heures d’attente, elle avait finalement obtenu un document lui permettant de rester six mois aux États-Unis, avec l’obligation de renouveler son visa par la suite.