Titré au tournoi ATP 500 du Queen’s, il y a quasiment une semaine, Carlos Alcaraz (n°2) a confirmé qu’il était en pleine bourre après avoir triomphé du côté de Roland-Garros. L’Espagnol a su adapter son jeu au gazon. De plus, il présente des statistiques surprenantes sur cette surface. Son année 2025 dessine déjà un festin qu’il compte prolonger à Londres. D’autant plus que le tirage au sort a été plutôt clément avec lui au All England Club. Jannik Sinner (n°1) et les autres sont prévenus.
Depuis le début de la saison 2025, Carlos Alcaraz (n°2) est sur un nuage. S’il a été éliminé en quarts de finale à l’Open d’Australie, il a été un ogre sur terre battue. Avec en point d’orgue son cinquième trophée en Grand Chelem, à Roland-Garros. Et il a bien démarré la saison sur gazon, en remportant dimanche dernier le tournoi ATP 500 du Queen’s. Ainsi, le joueur espagnol semble de nouveau jouer son meilleur tennis. Plusieurs statistiques le prouvent : il est le grand favori pour l’édition 2025 de Wimbledon. La première statistique qui le prouve, ce sont les 18 aces qu’il a servi en finale du Queen’s. Un record pour Carlos Alcaraz dans un match au meilleur des trois manches. D’une manière plus globale, le n°2 mondial a très bien servi tout au long de son tournoi. Son troisième set, en finale, en est l’ultime preuve : avec 94 % de premières balles, il a écoeuré son adversaire, qui a pris un coup sur la tête après avoir été breaké. Et pendant que Jannik Sinner (n°1), son meilleur rival, se faisait éliminer au tournoi ATP 500 de Halle, Carlos Alcaraz a déroulé au Queen’s, où il s’était déjà imposé en 2023. Il n’a lâché que deux sets durant tout le tournoi et a donné cette impression d’être déjà prêt pour Wimbledon. Ce qu’il a d’ailleurs admis après la finale du Queen’s : « Merci pour cette semaine car j’ai pu mettre rapidement mon jeu en place avant Wimbledon. » Bref, il est dans son jardin en Angleterre.

Par ailleurs, il est à noter qu’avec ce succès en finale du tournoi ATP 500 du Queen’s, Carlos Alcaraz en est à 18 victoires d’affilée. Pour aucune défaite, donc. C’est la meilleure série de sa carrière et elle semble partie pour durer. Il est encore loin des meilleurs sur cette statistique (le record est à 46, signé Guillermo Vilas en 1977), mais sa forme du moment est vraiment inquiétante pour la concurrence. C’est, là encore, un sacré signe de confiance avant d’entamer Wimbledon. Cette statistique signifie par ailleurs qu’il enchaîne les finales. Et si on remonte encore un peu plus loin, on peut dénicher une statistique effrayante : Carlos Alcaraz reste sur cinq finales disputées de suite (Monte-Carlo, Barcelone, Rome, Roland-Garros et Queen’s). Ce qui veut dire qu’il n’a plus quitté prématurément un tournoi depuis un bon moment. Et sur ces cinq finales, il en a remporté… quatre. Vous avez dit décourageant pour ses adversaires ?

Alors que le premier semestre de l’année 2025 touche tout juste à sa fin, Carlos Alcaraz a ajouté cinq titres à son palmarès depuis le début de la saison (Rotterdam, Monte-Carlo, Rome, Roland-Garros et Queen’s). À titre de comparaison, Félix Auger-Aliassime (2 titres) et Flavio Cobolli (2 titres) le suivent de très loin dans la hiérarchie des joueurs ayant le plus gagné cette année. La confiance est à son maximum pour le Murcien, que dire de plus ! Ce qui est paradoxal avec Carlos Alcaraz, c’est que comme il est Espagnol, on aurait tendance à croire que son terrain de prédilection est la terre battue. Mais quand on regarde ses prestations sur gazon, on se demande s’il n’a pas un peu de sang anglais. Sur cette surface, le n°2 mondial a disputé 32 matches pour… 29 victoires ! Ses trois défaites ? Daniil Medvedev en 2021 à Wimbledon, Jannik Sinner en 2022 à Wimbledon et Jack Draper en 2024 au Queen’s. Il doit ses excellentes performances à son jeu de retour face aux premières balles adverses. En carrière, il en convertit 32,56 % en points. C’est plus que Novak Djokovic, pourtant spécialiste de la discipline (30,73 %).
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