Ce jeudi, le magnifique parcours de Loïs Boisson (n°361) à Roland-Garros a pris fin en demi-finales. En à plus d’une heure, la joueuse française a été balayée par Coco Gauff (n°2) en deux sets 6-1, 6-2. Mais on retiendra de cette quinzaine son magnifique parcours, qui lui permettra lundi de devenir la n°1 française et de pointer au 65ème rang mondial au classement WTA. Cependant, une question se pose désormais : Loïs Boisson pourra-t-elle disputer un autre tournoi du Grand Chelem, à partir du 30 juin, à Wimbledon ? Le cut étant arrêté au 19 mai, la Tricolore ne rentre pas directement dans le tableau principal. Raison pour laquelle Jonathan Dasnières de Veigy, l’agent de Loïs Boisson, a d’ores et déjà effectué une demande de wild-card. Problème, la FFT n’a pas d’accord de réciprocité avec le All England Club, contrairement à l’Open d’Australie et l’US Open. Le comité du tournoi se réunira le mercredi 18 juin et les premières invitations seront divulguées à la presse. Même si Loïs Boisson n’a jamais joué un match sur gazon de sa vie, elle représente un attrait médiatique évident. Mais il n’y aucune règle précise. Cela dépend du nombre de joueuses anglaises méritantes – classées entre la 100ème et la 250ème place mondiale – qui ont besoin d’un coup de pouce. Pourtant, il y a déjà eu des précédents. En 2023, Arthur Fils (n°14) avait bénéficié d’une invitation, tout comme pour Paul-Henri Mathieu en 2002. Ce dernier venait d’atteindre les huitièmes de finale à Roland-Garros, battu en cinq sets par Andre Agassi. Si Loïs Boisson n’obtient pas son précieux sésame, elle devra passer par les qualifications, qui auront lieu du 23 au 26 juin à Roehampton, à quelques kilomètres du Centre Court. Mais on peut croire que la révélation de l’édition 2025 de Roland-Garros pourrait y échapper.
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