Qualifié pour les demi-finales de Roland-Garros aux dépens de Frances Tiafoe (n°16), Lorenzo Musetti (n°7) a frôlé la disqualification, ce mardi, après avoir donné un coup de pied dans une balle qui a touché une juge de ligne…
Ce geste aurait pu lui valoir très cher et lui coûter sa place en demi-finales de Roland-Garros. Bien engagé dans son quart de finale face à Frances Tiafoe (n°16), ce mardi, après le gain du premier set (6 jeux à 2), Lorenzo Musetti (n°7) est apparu plus nerveux dans le deuxième acte. Breaké par l’Américain, l’Italien s’est rendu coupable d’un vilain geste de frustration, en tapant du pied dans une balle que lui avait tendu un ramasseur. Problème, la balle a touché une juge de ligne au niveau de la poitrine. Un geste qui lui a valu un simple avertissement de la part de l’arbitre, alors que Frances Tiafoe demandait sans doute une sanction plus sévère. « C’était une coïncidence », s’est défendu Lorenzo Musetti en conférence de presse, après la victoire. « J’avais un peu peur, parce que je ne voulais pas faire de mal à quelqu’un. Je suis allé voir la juge de ligne immédiatement, et je me suis excusé auprès de tout le monde. Ils avaient le droit de me donner un avertissement, mais je pense que l’arbitre de chaise a vu que ce n’était pas intentionnel et m’a laissé poursuivre le match. »
Bien entendu, la légèreté de la sanction a pu interpeller, d’autant que Novak Djokovic (n°6) avait été disqualifié pour un geste similaire à l’US Open en 2020 (même si la vigilance du coup du Serbe était largement supérieure au coup de pied de l’Italien). Opposé à l’Espagnol Pablo Carreño Busta (n°99), le Serbe avait touché une juge de ligne, qui était tombée au sol tout en poussant un cri, avant de rapidement se diriger vers elle pour s’excuser. L’intervention du superviseur n’avait toutefois pas sauvé Novak Djokovic, disqualifié sur le champ face à son adversaire, après s’être montré très nerveux tout au long de la partie. La sanction était d’autant plus lourde que le joueur serbe n’avait gagné aucun point malgré son huitième de finale et avait dû payer une amende à la hauteur de son prize-money remporté sur le tournoi. En somme, Lorenzo Musetti a peut-être eu un peu de chance que l’arbitre de chaise juge son acte mineur, ce qui lui a valu d’éviter la disqualification. La prochaine fois, il y réfléchira à deux fois avant d’avoir un geste d’humeur comme celui-ci.