Quand Bianca Andreescu propose son aide aux jeunes, comme Alexandra Eala ou Mirra Andreeva

Eliminée au deuxième tour du tournoi WTA 1000 de Madrid, Bianca Andreescu (n°132) a été aperçue dans les tribunes, lors de la confrontation entre la jeune Alexandra Eala (n°72) et la n°2 mondiale, Iga Swiatek (n°2). Lors d’une interview avec la journaliste égyptienne Reem Abulleil, la Canadienne a donc été interrogée là-dessus. Il lui a notamment été demandé les raisons qui l’ont poussé à contacter la jeune joueuse originaire des Philippines, qui s’est révélée il y a peu lors du WTA 1000 de Miami (elle avait notamment battu Iga Swiatek, qui a pris sa revanche à Madrid). « Je l’ai rencontrée en Thaïlande, il y a deux ans », a ainsi expliqué Bianca Andreescu. « Je me souviens l’avoir vu jouer. Je savais qu’elle allait devenir forte. C’est une très belle personne et, si je me mets à sa place, pour être honnête, personne n’est venu vers moi, personne n’était amical avec moi sur le circuit, personne ne me disait bonjour. Et je me suis dit : Je ne veux pas que la génération suivante ressente la même chose. Je sais que c’est un environnement compétitif mais, d’un autre côté, nous, les femmes, sommes les seules à vraiment nous comprendre. Donc je l’ai contactée et elle sait qu’elle peut venir me voir si elle a besoin d’aide. » A priori, Alexandra Eala a été très touchée par cette prise d’initiative de la joueuse canadienne. Et elle n’est pas la seule jeune pousse à avoir été contactée pour évoquer la vie d’une jeune femme sur le circuit professionnel. « Après, nous sommes toutes différentes, peut-être que mes conseils ne seront pas pertinents par rapport à ce dont elle a besoin », a ajouté la joueuse de 24 ans. « Je suis aussi allée voir Mirra (Andreeva, ndlr) dans le même état d’esprit. Je suis là si elles veulent parler. Et on reste un peu en contact, donc c’est sympa. »