Éliminé dès son entrée en lice au deuxième tour du Masters 1000 de Madrid, Arthur Fils (n°14) a pris position lors de la conférence de presse qui a suivi sa défaite. Ainsi, il s’est prononcé en défaveur de l’arbitrage électronique sur terre battue, mis en place cette année dans les tournois du circuit ATP. S’il semble parfois peu fiable, le joueur français a subi un litige qu’il aurait préféré éviter en voyant l’arbitre de chaise descendre vérifier la marque, « à l’ancienne ». Ce point litigieux est survenu à 4-3 dans le deuxième set, alors qu’il affrontait l’Argentin Francisco Comesaña (n°70). « C’est horrible, ça fait quelques semaines qu’on joue avec l’arbitrage électronique », a ainsi réagi Arthur Fils, dans des propos relayés par nos confrères du quotidien L’Equipe. « On est sur terre, il y a des marques. Là, j’ai reçu un service deux ou trois centimètres dehors et quand tu regardes la vidéo, ça te dit que ça accroche la ligne. Je trouve ça horrible. Pour moi, sur terre, il faut revenir aux juges de ligne et faire confiance au jugement des arbitres. Maintenant, l’arbitre ne fait plus rien. Il est seulement assis sur sa chaise pour dire 15-40, 30A ou avertissement. Il ne descend jamais de sa chaise pour vérifier une marque. Pour moi, il faut changer ça. Sur terre en particulier, ça provoque beaucoup de frustration. C’est très dur à accepter, surtout dans un moment aussi important. » On se souvient qu’au tournoi WTA 500 de Stuttgart, la semaine dernière, Aryna Sabalenka (n°1) avait pris une marque en photo, contestant elle aussi la décision de l’arbitre de chaise. Chose qu’a également réalisé sa compatriote Victoria Azarenka (n°48), ce vendredi, allant jusqu’à publier la photo sur ses réseaux sociaux en demandant aux itnernautes s’ils pensaient que la balle était bonne ou faute…
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