Malgré un nouveau protocole et un tirage au sort pour accéder à la billetterie, les fans à la recherche d’un billet pour Roland-Garros se sont une nouvelle fois arraché les cheveux. Ce un feuilleton, qui rythme la vie du tennis français, engendre autant de frustration qu’une rencontre perdue après avoir eu une balle de match. Pourtant, la FFT (Fédération française de tennis) avait bien la volonté de régler les choses. On pensait qu’ils avaient trouvé le bon protocole pour éviter que les fans à la recherche de billets passent des heures à martyriser le bouton F5 de leur clavier ou à attendre en se disant qu’ils auraient finalement dû poser une journée de RTT. Cette année, il fallait s’inscrire à un tirage au sort durant la période du 27 janvier au 9 février. Les gagnants de ce tirage recevaient un mail leur indiquant qu’ils se voyaient réserver un créneau de deux jours pour réserver leurs billets. Chaque personne tirée au sort devait avoir les mêmes chances d’obtenir un billet. Il était même précisé qu’une file d’attente serait ouverte à 10h le jour du fameux créneau. Tout aurait dû se passer idéalement ce mercredi matin, premier jour de l’ouverture de la billetterie. Mais rien ne se passe jamais normalement. En effet, le mail envoyé aux heureux tirés au sort ne comportait pas de lien exclusif. De fait, n’importe qui pouvait se connecter sur la billetterie, même les très nombreux fans qui n’avaient jamais reçu de mail de confirmation. Résultat : le même embouteillage que d’habitude au moment d’obtenir le fameux sésame pour la Porte d’Auteuil. Avec jusqu’à plus de 460 000 personnes sur la liste d’attente… C’est un peu comme si vous aviez les billets pour un événement prévu pour 100 personnes et qu’il y en avait 500 devant vous à l’entrée. Forcément, ça coince et ça énerve, surtout ceux qui avaient bien suivi toutes les étapes. Heureusement, les personnes dans la file d’attente qui n’avaient pas reçu le mail de confirmation ont vite compris qu’elles n’auraient pas accès à la vente. Ainsi, la situation est rentrée dans l’ordre avec un temps d’attente réduit à quelques minutes en début d’après-midi. Mais il y aura des choses à revoir, dès l’année prochaine.