Pauline Payet, 577ème mondiale à son meilleur, est désormais créatrice de contenus. Au-delà de son travail de coach, elle poste des vidéos sur sa chaîne YouTube, ainsi que du contenu sur son compte Instagram, ppur faire en quelque sorte la promotion du tennis. « Le tennis, c’est très visuel donc en vidéo, ça passe très bien », a-t-elle notamment expliqué à nos confrères du quotidien L’Equipe. « Plusieurs personnes me disaient que je passais bien à la caméra, que ça serait sympa d’avoir des vidéos de tennis. J’y pensais aussi. Et en suivant quelques créateurs de contenus, plutôt anglophones, je me suis dit pourquoi pas. En France, à l’époque, il n’y avait pas grand monde et aucune femme, je pouvais être la première femme joueuse et coach à créer du contenu sur le tennis. » Ainsi, la Réunionnaise de 30 ans a lancé un nouveau projet, intitulé « Pauline versus men », qui consiste à disputer des matches contre la pyramide du classement masculin français pour voir jusqu’où elle peut aller. « Après m’être concentrée sur Instagram ces dernières années, j’ai repris YouTube en novembre », a-t-elle confié pour raconter sa démarche. « Et en réfléchissant à ce que je pouvais proposer comme contenu, j’ai eu cette idée. Sous mes vidéos de match, il y avait des commentaires : ‘Ça joue 15/4 hommes’, ‘Moi à 15/2, je lui mets 1 et 1.’ Des quatrièmes séries pensaient pouvoir me mettre plein de jeux, j’ai entendu qu’à 15/1, je prendrais une branlée. Ça a mûri dans ma tête. J’ai posté une story sur Instagram pour soumettre l’idée et j’ai reçu énormément de messages dans la foulée, je me suis dit que ça pouvait plaire. » En 1973, Billie Jean King avait remporté la bataille des sexes, contre Bobby Riggs, un évènement qui avait fait grand bruit à l’époque. Le projet de Pauline Payet semble ainsi s’inscrire dans la même lignée. « Je n’avais pas toutes les infos à la base, je n’y ai pas du tout pensé sur le moment », a assuré la Française. « C’est venu après car des gens m’en ont parlé. Passer après Billie Jean King, c’est pas mal. Après, je n’ai pas sa réputation, je n’arrive pas à sa cheville, on n’est pas du tout dans la même cour. Mais je vois que mon initiative plaît énormément et suscite intérêt et questionnements. »