Au deuxième tour du tournoi WTA 1000 de Dubaï, cette semaine, Emma Raducanu (n°61) avait fondu en larmes après s’être réfugiée derrière la chaise de l’arbitre, lors de sa défaite contre la Tchèque Karolina Muchova (n°17). La Britannique venait d’alerter les officiels en leur désignant un spectateur en tribune, évacué ensuite par le service de sécurité. Roman Kelecic, ancien entraîneur de la joueuse (qui semble de nouveau être à ses côtés), vient d’expliquer au site croate Net que l’individu était bien connu de l’entourage de la joueuse. « Cet homme l’a suivie à Singapour, à Abu Dhabi, de nouveau à Doha, et maintenant à Dubaï », a-t-il raconté dans un témoignage glaçant relayé par RMC Sport. « Nous l’avions remarqué. Au début, nous pensions qu’il n’était que fan… jusqu’à ce qu’il se rapproche d’elle physiquement, commence à avoir des contacts sous forme de selfies, de câlins. Cet homme évaluait la situation et cherchait le meilleur moment pour se rapprocher d’elle. Il avait une stratégie terrifiante. Il avait tout réfléchi, tout calculé. » Ainsi, cet homme a reçu une injonction d’éloignement et a été banni des événements WTA, qui a aussi confirmé qu’il s’était déjà approché d’Emma Raducanu lors de son premier tour contre Maria Sakkari (n°29). Malheureusement, la joueuse de 22 ans a déjà été la victime d’un harceleur similaire, condamné début 2022 à une injonction d’éloignement de cinq ans après avoir traqué la championne, alors âgée de 19 ans, pendant un mois. Il s’était notamment rendu à plusieurs reprises à son domicile. La Britannique avait admis dans une déclaration au tribunal de première instance de Bromley (Angleterre) que cette expérience l’avait obligée à « constamment regarder par-dessus son épaule », et qu’elle estimait que sa « liberté lui avait été retirée ».
