Ce lundi, nous apprenons que l’Australien Max Purcell (n°105) a été provisoirement suspendu par l’ITIA (l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis) pour avoir enfreint le règlement antidopage. Âgé de 26 ans, vainqueur de Wimbledon en 2022 et de l’US Open en 2023 en double, il manquera ainsi l’Open d’Australie (12 au 26 janvier 2025). Classé 12ème joueur mondial de la spécialité, l’Australien a reconnu avoir eu recours à une « méthode interdite » et « a demandé une suspension provisoire le 10 décembre », selon le communiqué de l’ITIA. Une enquête est en cours et la suspension active depuis le 12 décembre dernier. Cependant, après les cas récents de Jannik Sinner (n°1) et Iga Swiatek (n°2), nous sommes en droit de nous demander ce qui se cache derrière ce terme, « méthode interdite ». Max Purcell a-t-il pris des substances interdites ? Que s’est-il réellement passé pour qu’il demande lui-même une suspension, de là à manquer le premier Grand Chelem de la saison, qui aura lieu dans son propre pays ? Tennis Australia, la fédération australienne, a tenu à souligner que la suspension du 105ème joueur mondial « n’était pas liée à l’utilisation d’un produit dopant mais bien à une méthode interdite. » Le flou reste total, même si Max Purcell a livré quelques éléments de réponse via un communiqué sur son compte Instagram. « Comme annoncé par l’ITIA, j’ai volontairement accepté une suspension provisoire comme j’ai reçu sans le savoir une perfusion intraveineuse de vitamines dépassant la limite autorisée de 100 ml », peut-on lire dans le message publié. « J’étais totalement convaincu que j’avais tout fait pour respecter les règles de l’Agence Mondiale Antidopage. Mais, les données ont montré que ça allait au-dessus de 100 ml, même si j’avais dit à la clinique que j’étais un sportif professionnel et que j’avais besoin d’une perfusion en dessous de 100ml. La nouvelle a été dévastatrice pour moi car je suis fier d’être un athlète qui respecte les règles antidopage. J’ai donné l’information à l’ITIA et j’ai été aussi transparent que possible. J’espère être de retour le plus vite possible. » Ainsi, comme Jannik Sinner et Iga Swiatek, le joueur australien plaide la negligence. À la seule différence près qu’il assume pleinement ce qui s’est passé, attendant désormais de savoir quelle sera sa véritable suspension.
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