Juan Martin del Potro a disputé son dernier match, le 9 février 2022, lors du tournoi ATP 250 de Buenos Aires. Depuis, le joueur de 26 ans a subi une nouvelle opération du genou et une centaine d’injections pour tenter de stopper ses douleurs. Il raconte aujourd’hui son calvaire, qui semble sans fin…
Il a donné son corps au tennis et il en paye encore les frais aujourd’hui. Dans une vidéo de plus de dix minutes publiée sur les réseaux sociaux, Juan Martin Del Potro raconte le « cauchemar sans fin » qu’il vit depuis sa retraite. Trois ans après avoir disputé son dernier match professionnel, lors du tournoi ATP 250 de Buenos Aires le 9 février 2022, le néo-retraité de 36 ans souffre toujours du genou droit, de la hanche et du dos. « Je suis resté deux mois en Suisse, dans un village près de Bâle, pour ma rééducation, mais ça n’a pas marché », a-t-il raconté alors qu’il disputera un match exhibition contre Novak Djokovic (n°7), le 1er décembre prochain, au Parque Roca à Buenos Aires, pour faire, à nouveau, ses adieux au monde du tennis. « Au bout de deux mois et demi, j’ai eu ma sixième opération. Je suis retourné aux États-Unis, j’ai eu plus de cent injections, des infiltrations partout, dans une hanche, une jambe, le dos… Ce sont des souffrances quotidiennes. C’est ma vie depuis mon dernier match. »

L’ancien n°3 mondial explique que la moindre action du quotidien le fait souffrir au point qu’il n’a pas pu courir depuis cinq ans environ. « Je n’ai pas couru depuis que j’ai 31 ans, je suis incapable de monter les escaliers, j’ai mal lorsque je conduis, mal lorsque je vais me coucher, je ne peux pas taper dans un ballon, je n’ai jamais pu rejouer correctement au tennis » a-t-il poursuivi face caméra. « C’est un cauchemar sans fin. J’espère qu’un jour ça s’arrêtera. J’ai envie de vivre sans douleur. » Pour tenter de soigner ces maux, le vainqueur de l’US Open 2009 prend chaque jour « six ou sept pilules, un anti-inflammatoire, un antidouleur et une autre pour l’anxiété. »

Juan Martin del Potro a même conclu : « La douleur émotionnelle surpasse les douleurs physiques. Je me sentais fort à l’époque face à ces obstacles, mais j’ai compris que je ne le suis pas tant que ça… Ce n’est pas la vie dont je voulais. C’est terrible. Par moments, je n’ai plus de force. Je ne suis pas indestructible. Je joue souvent un rôle alors que je me sens mal. » En février 2022, il avait tenté de mettre fin à son chemin de croix en disputant son dernier tournoi à Buenos Aires. Mais le calvaire a continué. Deux mois après, l’Argentin subissait une sixième opération du genou droit. Visiblement sans succès.
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