Alexander Zverev affiche ses regrets concernant l’uniformisation des surfaces

Après la sortie de Daniil Medvedev (n°4) suite à son premier match aux ATP Finals, un autre joueur a surpris, en conférence de presse. En effet, Alexander Zverev (n°2) s’est exprimé après sa première victoire, sur l’uniformisation des surfaces. « Je trouve le court très lent », a ainsi fait remarquer le joueur de 27 ans en evoquant le court des ATP Finals à Turin. « Trop lent pour un court indoor. Je ne m’en plains pas parce que j’aime bien les surfaces lentes. Les rapides aussi, d’ailleurs. Je m’en fiche un peu de la surface. Mais je pense que dans le tennis actuel, il manque des styles de jeu différents les uns des autres. Je pense que c’est dû au fait que les courts en terre battue et les courts en dur sont pratiquement les mêmes au niveau de la vitesse. Il n’y a que deux tournois qui sont vraiment plus rapides, Cincinnati et le Rolex Paris Masters. Je regrette un peu cette uniformité de surfaces. » Alexander Zverev a également affiché ses regrets concernant l’époque de Roger Federer et des vitesses bien définies en fonction des surfaces. « Avant, il y avait une vraie différence entre un court en terre battue et un court en dur extérieur », a souligné le n°2 mondial. « Pour le dur, Indian Wells est vraiment très lent. Le Canada a toujours été rapide, au contraire, comme Shanghai. Je pense qu’on a perdu quelque chose en uniformisant les surfaces. Je crois que quand Roger Federer était encore sur le circuit, c’était très différent. Ça me manque un peu. » Et ce n’est pas tout : l’Allemand en a remis une couche sur la qualité des balles, un débat qui fait rage depuis environ trois ans et la crise du Covid-19. « Depuis le Covid, les entreprises ont essayé de réduire les coûts et elles utilisent désormais un matériau en caoutchouc différent, ce qui rend les balles de tennis entre 30% et 60% plus lentes en moyenne par rapport à ce qu’elles étaient avant la pandémie », a expliqué celui qui est présent au conseil des joueurs de l’ATP et qui a fait de ce sujet sa priorité. « Les balles sont devenues bien pires et beaucoup plus lentes. Elles ne sont plus aussi constantes. Elles ne durent plus aussi longtemps. »