Dominic Thiem (n°275) n’a jamais été aussi proche de la retraite. Celle-ci interviendra dans quelques semaines, lors du tournoi ATP 500 de Vienne, devant son public. Sans regrets, l’Autrichien se sent prêt à tourner la page, lui qui avait remporté l’US Open en 2020 avant de faire une sorte de burn-out.
Dans un peu plus de deux semaines débutera le tournoi ATP 500 de Vienne, ultime étape du parcours professionnel de Dominic Thiem (n°275). La veille du début de cet évènement, le 20 octobre précisément, le joueur autrichien prendra part à une sorte de fête d’adieu, devant son public. On sait déjà qu’il disputera un set avec Alexander Zverev (n°2), son ami de toujours et l’adversaire qu’il avait battu lors de son unique victoire en Grand Chelem, à l’US Open en 2020. Pour l’instant, ce sont les seules informations dont nous disposons. « J’ai invité Federer, Nadal et Djokovic à ma fête d’adieu, mais personne ne s’est encore manifesté », a confié l’ancien n°3 mondial au media autrichien Heute. Peu présent sur les courts ces dernières semaines, Dominic Thiem n’a plus été revu en compétition depuis sa défaite au premier tour de l’US Open face à Ben Shelton (n°16). Quant à sa dernière victoire sur le circuit principal, elle remonte au mois d’avril, lors du tournoi ATP 250 d’Estoril.

C’est dans ces conditions que l’Autrichien se prépare au mieux pour son ultime tournoi. Il prépare ainsi, avec le plus grand sérieux, le tournoi ATP 500 de Vienne en s’entraînant assidûment. « Je veux jouer à un niveau décent à Vienne, cette petite ambition est toujours là », a-t-il confié au média de son pays. « Car mon problème c’est que mon niveau baisse très vite dès que je ne joue plus beaucoup. J’ai ressenti ça après Kitzbuhel, en juillet. » Pour ce qui est de l’avenir, une fois ses raquettes rangées, Dominic Thiem envisage de jouer à l’avenir « une ou deux exhibitions. » Cependant, il souhaiterait plutôt s’impliquer en Autriche dans le développement du tennis et aider les jeunes. Mais par-dessus tout, il ressent un besoin de rentrer chez lui et de se poser. « Le tennis est un des sports les plus solitaires », a déclaré le joueur autrichien, rappelant que cette vie de nomade sur le circuit ne comporte pas que des avantages. « J’ai assez voyagé. J’aimerais rendre un peu à la planète, réduire ma vie, en faire moins. Vivre presque comme un végétarien. »