Depuis le début de l’US Open, on a vu plusieurs joueurs laisser entendre que la surface était plus rapide que les années précédentes. Sans atteindre la rapidité du dur de Cincinnati, réputé pour être un des tournois où les courts sont les plus rapides du circuit, cet élément fait parler. En effet, l’US Open a toujours été connu pour être un mélange de court rapide avec ce toucher lent qui lui permet de voir de longs matchs et de nombreux échanges depuis le fond du court. En termes de vitesse, les courts de New York sont beaucoup plus lent qu’à l’Open d’Australie, par exemple. Cette année, cependant, les organisateurs de l’US Open ont voulu augmenter la vitesse des courts, dans le but d’accélérer le jeu. Dans les colonnes de Tennis Majors, Novak Djokovic (n°2) a expliqué son ressenti par rapport à cette accélération des courts américains. « Cette année, les courts sont beaucoup plus rapides et le rebond est plus bas », a déclaré le n°2 mondial et tenant du titre à New York. « Les organisateurs disent qu’ils ont fait en sorte que cela soit possible parce que l’année dernière, il y avait beaucoup de matchs marathon et épuisants. Quant aux balles, elles me semblent excellentes – elles ne deviennent pas pelucheuses et lourdes, ce qui facilite la vie pour les articulations. » Ces conditions plus rapides favoriseraient ainsi les gros serveurs et permettraient d’avoir plus d’accès qu’à l’accoutumée. Un fait souligné par Jack Draper (n°25) en conférence de presse. « J’adore ces conditions », a confié le joueur britannique. « Les courts ont un rythme moyen. Je peux utiliser mes compétences et aussi ma puissance. Avec le service slicé, la balle sort rapidement du terrain. C’est quelque chose qui m’aide beaucoup. »