Entre les Masters 1000 de Montréal et de Cincinnati, plusieurs incidents sont survenus avec l’arbitrage électronique. Frances Tiafoe (n°27) et Alejandro Tabilo (n°21) en ont été les premières victimes à Montréal, puis ce fut au tour de Taylor Fritz (n°12) et Brandon Nakashima (n°49) à Cincinnati. Avec, chaque fois, de la confusion avec l’arbitre de chaise, qui donnait le point à rejouer. Installé depuis deux ans, l’arbitrage technologique permet d’annoncer automatiquement une balle qui arrive en dehors des limites du court. Une technologie largement répandue aux États-Unis, notamment depuis la crise du Covid. Ces problèmes ont ainsi poussé l’ATP à redonner le pouvoir aux arbitres de chaise, qui auront désormais le dernier mot pour décider. « Nous avons procédé à une révision approfondie de nos protocoles », a ainsi écrit l’ATP dans un communiqué publié sur X. « À l’avenir, si l’arbitre détermine au cours d’un échange qu’une balle était sortie plus tôt dans le point (mais n’a pas été signalée par le système), cette décision sera maintenue. » Dans les cas cités plus tôt, l’arbitre pourra ainsi décider si le point a effectivement été faute, sans que l’arbitrage ne se soit mis en route. Ce qui devrait éviter ces confusions et de la frustration du côté des joueurs.