Tous les quatre ans, le tournoi olympique vient bouleverser le calendrier du tennis professionnel. Alors que les Jeux Olympiques de Paris verront leur dénouement ce dimanche pour ce qui est du tennis, les regards sont déjà tournés vers la suite de la saison. Sur le circuit masculin, dès le mardi 6 août, le Masters 1000 de Montréal démarrera, première grande étape de préparation avant l’US Open. Et c’est peu dire que le nombre d’absents sera grand, à commencer par ceux qui se disputeront la médaille d’or ce dimanche à Roland-Garros : Novak Djokovic (n°2) et Carlos Alcaraz (n°3). Quoi de plus logique ? En effet, le délai extrêmement court entre les Jeux Olympiques de Paris et le Masters 1000 de Montréal a bouleversé la routine des organisateurs du tournoi, comme l’a reconnu la directrice du tournoi. « Ce n’est pas la première fois qu’on se retrouve dans un scénario comme celui-là, mais je ne peux pas nier que c’est loin d’être idéal, ce qu’on vit cette année », a ainsi déclaré Valérie Tétreault pour le média canadien La Presse. Cependant, c’est le changement de surface qui l’interroge le plus. Après le gazon de Wimbledon, les participants du tournoi olympique ont dû revenir sur terre battue, avant d’assurer la transition vers le dur américain. Ainsi, la directrice du Masters 1000 de Montréal a souligné le fait que l’enchaînement des différentes surfaces peut décourager certains joueurs d’arriver immédiatement sur le continent américain. Malgré tout, l’ATP a accordé une dérogation aux organisateurs du tournoi pour le décaler d’une journée : le premier tour débutera ainsi mardi et la finale se tiendra le lundi soir, le 12 août prochain. « Le message qu’on envoyait aux joueurs, c’est que clairement, on a fait tout ce qu’on pouvait pour essayer de les aider et pour faciliter leur participation au tournoi de Montréal », a ajouté Valérie Tétreault. Qui peut tout de même compter sur la présence de Jannik Sinner (n°1), malade et forfait pour les Jeux Olympiques de Paris.