Les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Sur un point litigieux, Daniil Medvedev (n°5) a prononcé des mots durs, voire des insultes, envers l’arbitre de chaise en russe. Daniil Medvedev venait alors de se faire débreaker par Carlos Alcaraz (n°3), alors qu’il menait 5 jeux à 3 dans le premier set, quand Eva Asderaki, qui officiait sur la chaise, est allée voir le superviseur pendant le changement de côté. Si la disqualification du Russe a été discutée, il n’a écopé que d’un warning pour « code violation » à cause d’une conduite anti-sportive. « Je ne sais pas si la balle a doublé ou pas », a-t-il expliqué en conférence de presse, dans des propos relayés par nos confrères d’Eurosport. « Je pensais que non. C’était délicat. Le truc, c’est qu’une fois il y a longtemps à Roland-Garros contre Cilic j’ai perdu, et elle n’avait pas vu qu’il n’y avait qu’un rebond. Donc j’avais ça dans ma tête. J’ai pensé : ‘encore contre moi.’ J’ai dit quelque chose en russe, mais je n’ai pas franchi la ligne. Donc j’ai eu un avertissement pour ça. » S’il aurait effectivement proféré des insultes en russe envers l’arbitre, le principal intéressé ne s’est jamais senti sous la menace de la disqualification. « Pas du tout parce que je n’ai pas dit quelque chose de trop grave », a ajouté Daniil Medvedev. « Le truc, c’est que je pense que ce serait bien plus facile si on pouvait avoir un système de challenge vidéo. S’il y a eu un rebond, il le montrerait. Et on n’aurait pas ce genre de situation. » De quoi rappeler les disqualification d’un autre joueur russe, Andrey Rublev (n°6), plus tôt cette année lors du tournoi ATP 500 de Dubaï…