Ce vendredi, le programme de la cinquième journée de Wimbledon a fortement été perturbé par la pluie. Hormis les rencontres prévues sur le Centre Court et sur le N°1 Court, tous deux dotés d’un toit, plusieurs rencontres du troisième tour ont été interrompues et reportées. Le Français Ugo Humbert (n°16) n’a, par exemple, pas été en mesure de terminer le match qui l’opposait à Brandon Nakashima (n°65). Ce qui pose la question de l’équité dans le tennis, un sujet déjà évoqué il y a quelques semaines pendant Roland-Garros, où la pluie s’était également invitée. En conférence de presse, une joueuse a mis les pieds dans le plat : Madison Keys (n°13), qui a pourtant facilement battu Marta Kostyuk (n°19) sur le Court 17, avant l’arrivée des premières gouttes. « Je pense que le tennis est injuste », a ainsi commenté la joueuse américaine dans des propos relayes par Punto de Break. « C’est vrai, c’est la réalité. Je pense aussi qu’il y a de plus en plus de tournois qui ont un toit, donc si vous avez la chance d’être programmé sur ces courts, alors vous jouez. C’est aussi de la malchance si vous avez joué le premier tour en journée et que j’ai joué en dernier dans la soirée, ou si mon adversaire a joué en premier. Il y aura toujours quelqu’un qui aura plus de temps pour récupérer. Malheureusement, je pense que ce n’est pas un sport équitable. » Il est vrai que ce sont souvent les principales têtes de série qui ont le droit d’évoluer sur ces courts couverts, comme Jannik Sinner (n°1) ou Carlos Alcaraz (n°3), ce vendredi à Wimbledon. Mais quand on est en dehors du Top 10, voire du Top 4, comme Daniil Medvedev (n°5) ou encore Ben Shelton (n°14), on ne joue pas sur un court couvert et on n’a plus les mêmes chances que les autres joueurs.
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