Ce jeudi, tout le monde a vu les larmes de Coco Gauff (n°3) suite à une décision d’arbitrage qui allait à son encontre. La joueuse américaine s’est inclinée en demi-finales de Roland-Garros face à Iga Swiatek (n°1) en deux sets 6-2, 6-4 mais ce n’est pas cela que nous retiendrons. Après un service de la Polonaise annoncé faute par le juge de ligne, au moment où Coco Gauff frappait un retour qui a terminé dans le couloir, la balle a finalement été jugée bonne et le point a été accordé à la n°1 mondiale. Une décision qui n’a pas plu à l’Américaine, qui s’attendait à rejouer le point et qui a fait valoir le fait qu’elle avait été gênée par l’annonce du juge de ligne. Après avoir protesté, l’Américaine n’a pas pu cacher ses larmes en reprenant place au fond du court. Un fait de jeu sur lequel elle est revenue en conférence de presse. « Je pense que c’était juste un excès de tout », a expliqué Coco Gauff dans des propos relayés par Tennis Majors. « Évidemment, j’ai perdu le match. Quand vous jouez contre elle, chaque point compte. Contre n’importe qui, mais surtout contre elle. Je pense que c’était juste un de ces moments, mais je l’ai surmonté. D’habitude, je ne suis pas trop frustrée par ce genre de décisions, mais je pense que c’était juste une combinaison de tout ce qui se passait à ce moment-là. » La joueuse de 20 ans, vainqueur de l’US Open en 2023, a également fait entendre sa voix en faveur de l’arbitrage vidéo dans le milieu du tennis. « Je pense que le tennis est le seul sport où non seulement nous n’avons pas de système d’arbitrage vidéo, mais où les décisions sont souvent prises par une seule personne », a-t-elle regretté. « Dans d’autres sports, il y a généralement plusieurs arbitres pour prendre une décision. Je sais que l’US Open a introduit une partie de ce système l’année dernière, je crois. Je pense vraiment qu’à ce stade, il est presque ridicule que nous ne l’ayons pas. Je ne parle pas seulement parce que cela m’est arrivé, mais je pense que tous les sports l’ont. De plus, il y a tellement de décisions qui sont prises, et ça craint en tant que joueur de revenir en arrière ou en ligne et de voir que vous aviez complètement raison, et c’est, genre, qu’est-ce que ça vous apporte à ce moment-là ? De plus, dans certaines situations, vous pouvez appeler le superviseur, mais il ne peut pas faire grand-chose de ce point de vue. Je pense vraiment qu’en tant que sport, nous devons évoluer, et nous avons la technologie. »
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