Naomi Osaka et Victoria Azarenka, mamans engagées en faveur d’une allocation de maternité

En janvier dernier, lors du tournoi WTA 500 de Brisbane, Victoria Azarenka (n°30) avait sommé la WTA d’aller plus loin concernant les droits des joueuses souhaitant donner naissance à un enfant. Il faut dire que depuis 2019, les joueuses de tennis sont mieux loties. En effet une règle a été instaurée il y a conq ans, qui leur permet d’utiliser un classement protégé correspondant à leur rang d’avant leur congé maternité pour participer à 12 tournois sur une période de trois ans à compter de la naissance de leur enfant. Mais pour la joueuse biélorusse, il faudrait aller plus loin. « Il y a beaucoup de choses à changer et j’espère que nous sommes sur la bonne voie pour le faire », avait déclaré Victoria Azarenka à BBC Sport plus tôt cette année. « Je pense que l’important est de modifier l’aspect financier du congé maternité. Je pense que ce serait une énorme victoire pour les femmes en général, alors j’espère que nous trouverons les ressources nécessaires pour pouvoir le faire. Je pense que ce serait incroyable. J’ai plus de sécurité financière que certaines joueuses qui ne font peut-être pas partie du Top 100, et qui ont peut-être les mêmes désirs et ambitions d’avoir un enfant et de continuer à faire leur travail. » Récemment, Naomi Osaka (n°287) est allée dans le sens de la Biélorusse, s’exprimant à son tour sur le sujet. « Je pense que cela changerait définitivement ma vie et j’ai l’impression qu’avoir un enfant ne devrait pas être une punition », a ainsi déclaré la Japonaise. « Pour la plupart des athlètes féminines, je pense qu’il y a une discussion selon laquelle votre carrière va changer radicalement ou va se terminer parce que vous avez un enfant, donc les apprécier davantage et leur donner plus d’options est quelque chose de très nécessaire. »