Samedi, Ugo Humbert (n°14) a remporté son sixième trophée sur le circuit principal en autant de finales. Il s’est ainsi imposé au tournoi ATP 500 de Dubaï en enchaînant des victoires sur Hubert Hurkacz (n°8), Daniil Medvedev (n°4) et Alexander Bublik (n°19). Nos confrères du quotidien L’Equipe ont décrypté la façon dont le joueur de 25 ans parvient à se mettre dans un état second lors de certains match, se parlant à lui-même, pour parvenir à se transcender. « Ce match, c’est celui où j’ai le moins bien joué », a-t-il notamment expliqué, après sa victoire, en évoquant la rencontre face a Hubert Hurkacz en quarts de finale. « J’avais de très mauvaises sensations mais j’ai eu un super état d’esprit du début à la fin. Je me parle à moi-même, je me convaincs que je peux y arriver, que je peux retourner la situation. » Pour entrer dans cet état de transe, cela passe d’abord par une préparation mentale bien rodée avant le début de la partie. « J’ai toujours écouté de la musique avant de rentrer sur le court, ça me permet d’être possédé », ont rapporté nos confrères du quotidien L’Equipe après un entretien avec le Français lors de l’inter-saison. « J’écoute beaucoup de rock. Tu me mets un peu de guitare et puis un peu de piano et j’adore ça. Ça me met dans un état, ça me donne des idées, je suis content, je deviens fou et voilà. 45 minutes avant un match, tu ne peux plus me parler, même mon entraîneur, je suis focus. C’est comme si, intérieurement, j’avais cette personne qui allait me pousser jusqu’à la fin. C’est sympa, j’adore ces sensations. » Quant aux finales, qu’il n’a jamais perdu sur le circuit ATP, le joueur tricolore parvient à chaque fois à se mettre dans un autre état d’esprit. « J’ai un super état d’esprit à chaque fois que je joue une finale », a confié Ugo Humbert. « J’arrive à être très présent. Là, je me sentais très lucide sur tout ce qui se passait, prêt à souffrir s’il le fallait. »