Daria Kasatkina en colère contre la WTA et son calendrier surchargé

Ce qui devait initialement être un jour festif pour Daria Kasatkina (n°14) s’est transformé en problème. Après avoir atteint la finale du tournoi WTA 500 d’Abu Dhabi, la joueuse russe a profité d’une conférence de presse pour se plaindre du calendrier surchargé du mois de février sur le circuit WTA, avec l’enchaînement de deux WTA 1000 et un WTA 500 en seulement trois semaines. Ainsi, Daria Kasatkina devra disputer son premier match au tournoi WTA 1000 de Doha, lundi, au lendemain de sa finale disputée à Abu Dhabi. Sans aucun jour de repos, donc. « C’est vraiment un calendrier horrible », a déclaré la joueuse de 26 ans dans des propos rapportés par l’AFP. « Je ne sais pas comment on peut programmer la finale d’un tournoi le dimanche si on veut que le tournoi de la semaine suivante se termine le samedi. Donc, l’événement commence le même dimanche et si vous êtes une joueuse comme moi, qui n’a pas de bye au premier tour, vous devez jouer le lundi. Demain (ce dimanche, ndlr), je joue la finale à 17 heures. Pourtant, à ma connaissance, nous n’avons pas de technologie qui me permette d’être à Doha en un claquement de doigt. Peut-être que je devrais voyager lundi et aller jouer sur le terrain, dans un tournoi totalement différent, le même jour, après avoir joué cinq matchs au plus haut niveau ici. Je suis désolée, c’est quelque chose dont nous devons parler. » Ainsi, Daria Kasatkina affrontera Elena Rybakina (n°5) ce dimanche en finale du tournoi WTA 500 d’Abu Dhabi et elle est programmée lundi pour affronter sa compatriote Anastasia Pavlyuchenkova (n°34) au premier tour du tournoi WTA 1000 de Doha. Pourtant, dans certains cas, les organisateurs offrent au moins un jour de repos aux joueuses ayant atteint le dernier match du tournoi précédent. « J’ai une question, je ne sais pas si c’est à la WTA ou aux tournois qu’il fautma poser : essayez-vous de nous tuer ou de nous blesser constamment, nous les joueuses », a ajouté la Russe. « Nous sommes des êtres humains, des joueuses qui essayons de faire notre travail du mieux possible. Dans ces circonstances, ce n’est pas possible. J’espère que cette question parviendra aux bonnes personnes et sera résolue. Je ne pleure pas : je dis les choses telles qu’elles sont, et ce qui est clair, c’est qu’il nous est impossible de continuer comme ça. »