Ce n’est plus un secret : Caroline Garcia (n°19) peut parfois se laisser submerger par ses émotions. On peut donc comprendre qu’à l’heure d’affronter la revenante Naomi Osaka (n°831), elle ait eu peur d’entrer sur le court pour livrer une vraie bataille dès le premier tour de l’Open d’Australie. Comment la Lyonnaise a-t-elle pu gérer cela ? « Vous auriez dû me voir à 16h aujourd’hui », a-t-elle déclaré après la rencontre dans des propos rapportés par nos confrères d’Eurosport. « Parfois, il se passe beaucoup de choses. J’ai vraiment du mal à gérer mes émotions. Récemment, sur le court, je n’ai pas toujours vécu des moments incroyables. On essaye de travailler sur tout ça car, parfois, c’est trop. Comme là, où je jouais Naomi, qui revient, qui joue très bien, en night session très tard… J’ai été submergée. À ce moment-là, j’ai eu peur d’entrer sur le court. » Pourtant, une fois la rencontre lancée, Caroline Garcia a donné l’impression de maîtriser son tennis. Mais tout n’a pas été si tranquille, notamment dans le deuxième acte. « À 5-4, j’ai dit à mon coach : ‘je sens la pression monter, je dois servir mais je sens le stress de plus en plus’« , a expliqué la joueuse tricolore. « Donc ça a vraiment été point par point aujourd’hui. » Le principal, c’est qu’elle s’est qualifiée pour le second tour en maîtrisant son match, notamment au service. Et en prenant finalement du plaisir à évoluer en night session sur la Rod Laver Arena. « Je me sens vraiment heureuse », a-t-elle affirmé. « Franchement, l’atmosphère était incroyable, c’était presque ma première night session et c’est une vraie différence. Jouer Naomi ici, c’était vraiment très spécial. C’est un match dont je me souviendrai. C’est aussi pour ça que je joue au tennis. »