Dimanche, Yanis Ghazouani-Durand (n°1145) a vécu une journée particulière. Sparring partner du tournoi-exhibition de Bourg-de-Péage, il s’est retrouvé à affronter Mirra Andreeva (n°57) dans un contexte particulier. En effet, la joueuse russe devait affronter Marta Kostyuk (n°33) en finale, mais à cause du conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie depuis février 2022, la joueuse ukrainienne a refusé de rentrer sur le court (elle avait accepté de jouer, au départ, mais a cédé face aux diverses menaces reçues sur les réseaux sociaux). C’est là que le joueur français est entré en jeu, comme il l’a expliqué à nos confrères de Tennis Actu. « Depuis mon arrivée au club en 2018, je suis bénévole et sparring du tournoi », a ainsi expliqué le 1145ème joueur mondial. « Vers 11h15, je devais jouer avec Andreeva en tant que sparring. Mais à 10h30, on m’apprend que je vais sûrement jouer contre Andreeva. Après le forfait de Kostyuk, on m’a dit que c’était peut-être la seule solution. Ça m’a mis un bon coup de pression. Le matin, je ne m’étais pas réveillé pour ça. Derrière, ce n’était pas facile de se mettre dedans, mais j’ai réussi. » En effet, Yanis Ghazouani-Durand s’est imposé face à la 57ème joueuse mondiale, en deux sets 7-5, 6-2. Opposé quelques jours plus tôt à Arthur Rinderknech (n°96), le joueur de 23 ans a ainsi pu comparer les différences entre un membre du Top 100 masculin et une joueuse du Top 100 féminin. « La puissance et les qualités physiques, c’est ce qui diffère le plus », a expliqué Yanis Ghazouani-Durand. « Déjà, Arthur est plus grand, son service va beaucoup plus vite, tout est plus rapide dans le Top 100 masculin. Tout est plus complet, il y a une grosse différence mais c’était quand même dur de gagner contre Andreeva qui jouait très bien. »
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