Ce dimanche, Aravane Rezaï (n°1160) a disputé les qualifications du tournoi WTA 125 d’Angers grâce à une invitation. Éliminée d’entrée, c’est sur la pointe des pieds que la Franco-iranienne de 36 ans a décidé de renouer avec les courts. « Tant qu’il n’y a pas de résultats, on ne peut pas parler de retour », a-t-elle humblement déclaré. En effet, avant de débarquer en à Angers pour disputer les qualifications, Aravane Rezaï n’a participé qu’à trois tournois ITF en 2023, après une année 2022 totalement blanche. Si elle a réussi à se hisser dans le tableau principal à Saint-Palais-sur-Mer en septembre (éliminée dès le premier tour), elle n’a pas passé les qualifs à Neubourg et à Montpellier. « Je fais avec mes moyens en essayant de me battre sur chaque balle », a expliqué l’ancienne 15ème mondiale, en octobre 2010. « Pour l’instant, je cherche juste à m’amuser, prendre du plaisir et appliquer ce que je fais à l’entraînement. » Retombée dans les profondeurs du classement, Aravane Rezaï se languissait simplement de retaper la balle. De ressentir ce frisson de la compétition. « Ce qui m’anime, c’est la beauté de ce sport, les difficultés, les épreuves ; le tennis, c’est un apprentissage de la vie », a-t-elle analysé. Plus pragmatique, elle ajoute : « J’ai des ambitions bien sûr. On va prendre match par match. Je me sens au niveau des joueuses que j’affronte, sinon je ne me serais jamais permise de faire une demande d’invitation. » Face à des tribunes vides, elle a été sèchement sortie par l’Allemande Mona Barthel (n°270). Mais à l’image de son jeu, cette attaquante dans l’âme continue d’aller de l’avant. « On verra bien ce qu’il ressort de cette saison », a-t-elle confié. « Il faut des résultats. Je sais que je dois faire mes preuves. J’ai fait une demande d’invitation pour le tournoi de Limoges, mais je vais aussi partir sur des tournois ITF pour gagner en classement. »