La Coupe Davis, nous l’évoquons très peu dans nos articles depuis qu’elle a été réduite à un faux-semblant de compétition. Cependant, un fait qui s’est produit il y a deux jours nous a fait réagir. Ce samedi, la Serbie de Novak Djokovic (n°1) affrontera l’Italie de Jannik Sinner (n°4) pour une place en finale. Pour se qualifier en demies, les Serbes ont d’abord éliminé la Grande-Bretagne. Jeudi, le numéro un mondial et son équipe ont refusé de procéder à un contrôle antidopage, une heure et demie avant le début de la rencontre. « C’est la première fois que cela m’arrive en vingt ans sur le circuit », a expliqué le n°1 mondial dans des propos relayés par différents médias espagnols, britanniques et français. « Cela n’a pas de sens de le faire avant alors que je serai là après le match. Je n’ai pas encore terminé le contrôle, mais j’ai déjà donné un échantillon de sang. Ils m’ont prévenu une heure et demie avant le début du match. J’ai mes routines d’avant-match et je n’ai pas à penser à ce moment-là à donner du sang ou de l’urine. J’ai toujours défendu les contrôles, mais pas avant les matches. Il n’y a rien à cacher, mais il doit y avoir certaines limites. Ils voulaient le faire avant le match m’ont-ils expliqué pour ne pas empiéter sur le repos des joueurs après le match. Je leur ai expliqué que l’équipe gagnante se reposait le vendredi. »
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