Ce mercredi, Adrian Mannarino (n°35) s’est qualifié pour le troisième tour de l’US Open. S’il a eu du mal au démarrage, il a finalement éliminé le Hongrois Fabian Marozsan (n°92) en quatre sets 3-6, 6-3, 6-4, 6-1. Si on peut se satisfaire de voir le joueur français se rapprocher de la deuxième semaine, lui n’était pas très satisfait par son niveau de jeu. Il faut dire qu’il n’a pas l’air d’aimer l’ambiance du Grand Chelem new-yorkais, si particulière avec ce bruit de fond constant. « Pour l’instant, je n’ai pas de très bonnes sensations », a ainsi déclaré le joueur de 35 ans en conférence de presse. « Le côté positif, c’est de se dire que passer deux tours en ne se sentant pas trop bien sur le court, c’est plutôt bien… Ça soulage de gagner des matches. C’est difficile de bien jouer ici. Celui qui arrive à jouer son meilleur tennis à l’US Open, chapeau ! Sur les terrains il y a du passage, ça bouge dans tous les sens, il y a du bruit, de la musique à fond. Je trouve ça tellement pas respectueux pour les joueurs qui jouent sur les annexes. C’est un peu Disneyland tout autour. On sait que c’est toujours comme ça, les odeurs, le bruit… Même sur le Central, il y en a toujours qui gueulent, qui disent des conneries entre les points, ce n’est pas facile de se concentrer. » Et ce n’est pas tout. Depuis le début de l’année, il y a un sujet qui revient souvent sur le tapis, notamment dans les tournois Majeurs : la qualité des balles. Il semblerait que celles utilisées à l’US Open se retrouvent vite usées, ce qui demande une adaptation constante de la part des joueurs. « Et cette année, il y a un petit problème avec les balles », a ajouté Adrian Mannarino. « Elles sont inconstantes, il y en a une qui va partir très vite, une autre qui va être molle… C’est très bizarre ce qui se passe. On fait avec, on n’a pas le choix. » Espérons que le joueur tricolore parvienne à mettre ces problèmes de côté vendredi, à l’heure d’affronter l’Américain Frances Tiafoe (n°10) pour une place en huitièmes.
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