Éliminé en quarts de finale, ce vendredi, Max Purcell (n°70) aurait pu ne jamais arriver à Cincinnati. Une histoire dingue, qui montre bien que la vie d’un joueur de tennis professionnel est tout sauf un long fleuve tranquille. Ainsi, on vous explique ce qui est arrivé au joueur australien.
Ce vendredi, Max Purcell (n°70) n’est pas passé loin de créer la surprise face à Carlos Alcaraz (n°1) en quarts de finale du Masters 1000 de Cincinnati. Il a ainsi perdu en trois sets 4-6, 6-3, 6-4 mais ce n’est pas le plus important. Car, quoiqu’il en soit, le joueur australien a réalisé, cette semaine, son meilleur parcours dans cette catégorie de tournois, le tout après s’être extirpé des qualifications. Ce que vous ne savez peut-être pas encore, c’est que Max Purcell aurait pu ne jamais débarquer à Cincinnati. En effet, pour arriver dans l’Ohio et avoir le droit de disputer ce Masters 1000 de Cincinnati, Max Purcell a connu un véritable parcours du combattant. Comme l’ont relaté nos confrères du quotidien L’Equipe, le joueur australien n’a eu que vingt-quatre heures pour faire le voyage entre Toronto, théâtre du Masters 1000 qui se jouait la semaine dernière, et le tournoi américain, dont les qualifications ont démarré samedi dernier. Voilà le cœur du problème : Max Purcell s’est incliné en double, à Toronto, vendredi dernier, alors qu’il était associé au Russe Andrey Rublev. Cependant, il devait disputer son premier tour des qualifications, cette fois-ci en simple, le samedi à 16 heures pétantes, à Cincinnati. L’Australien a alors entamé un périple incroyable, car il n’a pas pu réserver d’avion au dernier moment pour rallier les États-Unis.

Ainsi, Max Purcell s’est vu obligé de voyager en voiture, commandant un Uber qui l’a emmené depuis Toronto… jusqu’à la frontière entre le Canada et les États-Unis. Pas plus loin ! L’Australien a ainsi roulé pendant quatre heures pour rejoindre la ville de Windsor, proche de la frontière américaine, mais son chauffeur ne pouvait pas lui faire franchir la frontière. Pas de souci pour le joueur de 25 ans qui, sur le bord de la route, est parvenu à trouver un taxi qui a accepté de lui faire franchir la frontière. Il a tout de même passé une heure aux douanes mais, une fois aux États-Unis, il lui était impossible de trouver un chauffeur qui acceptait d’aller aussi loin vers l’Ohio. Nouveau problème qui surgissait à 1h30 du matin, le samedi. À ce moment-là, Max Purcell trouve enfin un hôtel et un vol, dans la foulée, qui décolle à 6 heures. Soit dans à peine plus de quatre heures. La nuit est courte, mais l’Australien arrive finalement à Cincinnati. Il fait une petite sieste à l’hôtel des joueurs et arrive au Lindner Family Tennis Center pour entrer directement sur le court pour affronter le Français Luca Van Assche (n°68), sans même s’être échauffé au préalable. Après la perte du premier set, il s’impose finalement 4-6, 6-3, 6-3. Le lendemain, il élimine même Alexei Popyrin (n°58), qui sera un lucky loser très chanceux, avant de connaître le parcours que l’on connaît. On peut dire que le jeu en valait la chandelle.
Article rédigé par Yannick Giammona
Crédit photos : @CincyTennis
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