Venus Williams, 43 ans, peut toujours compter sur le soutien du public !

Lundi, Venus Williams (n°533) a franchi le premier tour du tournoi WTA 1000 de Cincinnati en battant Veronika Kudermetova (n°16) en deux sets 6-4, 7-5. Et même s’il serait miraculeux de la voir remporter un 51ème titre sur le circuit WTA, la légende est toujours là, alors qu’elle ppurrait profiter de vacances largement méritées. Cependant, l’Américaine a choisi de continuer à se battre sur les courts, malgré un corps trop souvent défaillant. En effet, ce dernier l’a encore lâché à deux reprises cette année. Il y a eu une blessure aux ischio-jambiers, en janvier, qui l’a privée de l’Open d’Australie et de Roland-Garros. Après avoir fait de gros efforts pour revenir à temps pour Wimbledon, elle s’y est blessée au genou, après une glissade lors de son premier tour. Voilà pourquoi elle a pleinement savouré sa victoire lors de son premier match à Cincinnati. « Oui, c’est une année pleine de défis au niveau des blessures », a-t-elle déclaré après sa victoire. « J’espère que maintenant, je vais avoir un peu de chance. Ce n’est que le premier tour et j’ai besoin de matches pour retrouver le bon rythme. » Venus Williams a ensuite expliqué pourquoi cela lui avait pris tant de temps pour revenir, entre janvier et Wimbledon, quand elle a décidé de ne pas entamer tout de suite sa rééducation. « Quand je me suis blessée à Auckland, j’ai tout de suite compris que c’était grave », a expliqué la joueuse de 43 ans. « Mais pendant deux mois, je n’ai pas fait de rééducation. Je plaisante en disant que je suis devenue une professionnelle de la rééducation, mais après tout le temps passé dessus l’an dernier, j’avais besoin de faire une pause. J’étais en France et mon chauffeur s’est trompé de chemin et on s’est retrouvé devant Roland-Garros. J’ai trouvé ça marrant. J’étais à Paris et il me fallait absolument une raquette. Serena y possède un appartement, j’y suis allée et j’ai cherché partout jusqu’à trouver une raquette. J’ai pris ses chaussures, qui étaient trop grandes pour moi, et une raquette. Là, j’étais prête à reprendre la rééducation. » À Cincinnati, l’Américaine s’est offert un beau cadeau avec cette victoire, mais elle a passé l’âge de s’enflammer. Elle ne cesse de rappeler d’une voix douce qu’il lui faut arriver à répliquer ce genre de performances. Y parviendra-t-elle à l’heure d’affronter la Chinoise Qinwen Zheng (n°24) ?