Noma Noha Akugue, 19 ans, fait sensation au tournoi WTA 250 d’Hambourg !

Pour sa première apparition lors d’un tournoi WTA, Noma Noha Akugue (n°207) s’est qualifiée pour les demi-finales du tournoi WTA 250 d’Hambourg. Âgée de 19 ans, l’Allemande est ainsi devenue la sensation de la semaine sur le circuit féminin.

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Le tennis allemand est toujours à la recherche de nouvelles stars. Des joueuses et des joueurs qui feront rêver le public, les ramenant à ces temps glorieux où Steffi Graf dominait impitoyablement le tennis féminin. Justement, l’ancienne n°1 mondiale a inspiré plusieurs générations de joueuses allemandes à prendre la raquette… et c’est de là, en partie, que vient sa dernière étoile : Noma Noha Akugue (n°207). En effet, cette jeune Allemande de 19 ans est devenue la sensation de la semaine. Au tournoi WTA 250 d’Hambourg, elle dispute pour la première fois de sa jeune carrière une compétition sur le circuit principal, et la voula déjà en demi-finales. Ce jeudi, elle a ainsi éliminé l’Italienne Martina Trevisan (n°76) en trois sets  5-7, 6-4, 7-5 en quarts. Personne ne s’attendait à une progression aussi soudaine de la part de la joueuse de 19 ans, même si le tennis féminin peut toujours nous réserver des surprises, au cours desquelles une joueuse surprend et rejoint le large éventail des belles promesses. Mais Noma Noha Akugue est vraiment en train de sa révéler, avec une capacité à absorber la puissance adverse, tout autant qu’elle est capable d’en générer. Martina Trevisan, une habituée des grands tournois, a été sa dernière victime, la mieux classée que l’Allemande à battu cette semaine… et depuis le début de sa carrière professionnelle.

Noma Noha Akugue a reçu un joli coup de projecteurs dans son pays. Il faut dire que son physique se démarque d’emblée : grande, dégingandée, avec de très longs bras et une puissance qui l’a amenée, par exemple, à décrocher 37 coups gagnants lors de ses deux derniers matchs. Ce n’est pas un hasard si elle est devenue, en 2020, la plus jeune joueuse de l’histoire à remporter le championnat national allemand, une première étape qui s’est accompagnée de la solitude de voyager dans les rangs inférieurs du circuit. La joueuse allemande avait juste besoin de vivre une belle semaine, où tout s’emboîte, pour pouvoir montrer l’étendue de son talent. Et cette belle semaine, c’est au tournoi WTA 250 d’Hambourg qu’elle l’aura vécue, même si ce n’est pas encore terminé pour elle. Par ailleurs, la famille de Noma Noha Akugue a grandi en regardant Steffi Graf à la télévision, ce qui les a amenés à mertre une raquette dans les mains de leur fille dès l’âge de trois ans. Son parcours, on l’a déjà vu chez d’autres grands noms du tennis, ce qui ajoute un contexte encore plus particulier à une joueuse qui a eu Andrea Petkovic à ses côtés lors de matches récents, et qui n’a pas hésité à mettre en avant ses capacités et ses compétences. Et qui sait, la néo-retraitée pourrait devenir le mentor de ce nouvel espoir du tennis féminin allemand.

Son dernier triomphe en date lui a fait monter les larmes aux yeux. On pourrait penser qu’il s’agit seulement d’une demi-finale, mais elle génère un sentiment de soulagement et de renforcement qui donne envie à la joueuse de 19 ans d’aller plus loin. « Je me sens très bien, mais surtout je suis très fière de moi », a-t-elle déclaré après sa victoire en quarts de finale. « Je suis très contente de mon effort aujourd’hui. C’était un match plein d’émotions et j’ai juste essayé de me battre jusqu’au bout. » Ce vendredi, en demies, Noma Noha Akugue affrontera la gauchère russe Daria Schnaider (n°101), mais elle n’a pas peur, carelle l’a déjà battue lors d’un tournoi junior en 2020. Ce sera peut-être un pas de plus vers la célébrité pour la dernière grande promesse du circuit féminin, une joueuse qui a faim et dont le potentiel pourrait continuer à se révéler. En somme, si nous avions un conseil à vous donner, ce serait celui-ci : retenez bien le nom de Noma Noha Akugue.

Article rédigé par Yannick Giammona

Crédit photos : @PorscheTennis, @hamburgopen, @chritophclarey

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