Ce jeudi, Marketa Vondrousova (n°42) s’est qualifiée pour la finale de Wimbledon. Il y a à peine plus d’un mois, c’était une autre joueuse tchèque, Karolina Muchova (n°16), qui disputait la finale à Roland-Garros. Ainsi, depuis plusieurs années, le tennis tchèque produit des joueuses de haut niveau, qui jouent régulièrement les premiers rôles, à l’image de Petra Kvitova (n°9), double vainqueure de Wimbledon (2011 et 2014). Et s’il y a une statistique qui illustre bien cette hégémonie, c’est la suivante : plus de 15 % du Top 50 féminin vient de République tchèque ! « C’est lié à la culture, en partie, car on a toujours eu beaucoup de joueuses dans le Top 100 », a déclaré celle qui jouera sa deuxième finale en Grand Chelem, dimanche, après Roland-Garros en 2019. « Et puis il y a une émulation permanente. » Parmi les joueuses déjà en place, il y a bien sûr Petra Kvitova, mais aussi Karolina Pliskova (n°19), ancienne n°1 mondiale, ou encore Barbora Krejcikova (n°11), vainqueure de Roland-Garros en 2021. Et ce n’est pas prêt de se terminer. Parmi la jeune garde, on peut nommer les deux sœurs, Linda Fruhvirtova (n°53) et Brenda Fruhvirtova (n°138), mais aussi Sara Bejlek (n°204), 17 ans, ou Linda Noskova (n°45) qui, à 18 ans, a déjà fait son apparition dans le Top 50 de la WTA. Elle a notamment remporté le tournoi Juniors à Roland-Garros, il y a deux ans, précédant une autre Tchèque, en 2022, Lucie Havlickova (n°205). « Cette densité, ça envoie un message et de la pression aux nouvelles« , a expliqué Linda Noskova. « On a cette charge sur les épaules par rapport à l’ancienne génération. » D’ailleurs, les Tchèques ont un beau palmarès en Fed Cup (11 titres) et elles comptent bien utiliser la densité de leurs joueuses pour jouer les premiers rôles, une fois de plus, cette année lors de la Billie Jean King Cup.
Jeu, Set et Match 
1 réflexion au sujet de “Qualifiée pour la finale à Wimbledon, Marketa Vondrousova démontre l’omniprésence du tennis tchèque…”