Revoilà déjà le gazon, et le retour à la compétition de Nick Kyrgios

Si vous aimez regarder du tennis sur gazon, ne perdez pas de temps ! Au lendemain de Roland-Garros, les circuits principaux vont déjà changer de surface, passant de l’ocre au tapis vert, pour une saison très courte qui ne va durer que cinq semaines. Surface favorite d’un certain Nick Kyrgios (n°25), le gazon va lui permettre de retrouver le sourire… et la compétition !

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Pour celles et ceux qui ont vite perdu à Roland-Garros, ou qui ont été forfait, la saison sur gazon a déjà démarré. Absent du côté de la Porte d’Auteuil, c’est par exemple le cas d’Andy Murray (n°44), qui s’est imposé dimanche au Challenger 125 de Surbiton, qui se disputait qur gazon lors de la deuxième semaine de Roland-Garros. L’Écossais a clairement une idée en tête : tenter de briller, une fois encore, sur le gazon de Wimbledon, où il s’est imposé deux fois au cours de sa carrière (2013 et 2016). Pour d’autres, il s’agit là d’un retour à la compétition, sur leur surface de prédilection. C’est notamment le cas de Nick Kyrgios (n°25), qui n’a plus joué une seule rencontre officielle depuis huit mois. Finaliste au All England Club en 2022, l’Australien aura à cœur de briller de nouveau sur gazon, lui qui débutera cette semaine en disputant le tournoi ATP 250 de Stuttgart, en Allemagne. Mardi, il disputera ainsi son premier match en 2023, face au Chinois Yibing Wu (n°64). Au lendemain du sacre historique de Novak Djokovic (n°1) à Roland-Garros, où le Serbe a remporté son 23ème trophée en Grand Chelem, ça peut paraître fou de déjà parler du gazon et de Wimbledon. Et pourtant…

Chaque année, c’est la même chose : on se dit que la planète tennis ne s’arrête jamais de tourner. Une fois la balle de match jouée du côté de la Porte d’Auteuil, on se dit que la saison sur terre battue touche à sa fin et qu’il faut déjà se tourner vers le gazon. Un bien pour certains, comme Daniil Medvedev (n°3), qui déteste manger de la poussière ocre ; un mal pour d’autres, comme Casper Ruud (n°4), finaliste malheureux à Roland-Garros, et peu à l’aise sur le tapis vert. « C’est dingue de se dire que dès lundi il y a des tournois sur gazon qui débutent alors qu’il y a quelques heures nous glissions encore sur la terre battue », a d’ailleurs déclaré le joueur norvégien, dimanche, en conférence de presse. Dingue, peut-être, mais le calendrier est fait de la sorte. Et tous les ans, comme on l’a dit, c’est pareil.

Chez les hommes, cette courte saison de gazon débute avec deux tournois ATP 250 : ‘s-Hertogenbosch (Pays-Bas) et Stuttgart (Allemagne), où se retrouvent traditionnellement ceux qui n’ont pas vraiment réussi du côté de la Porte d’Auteuil. Ensuite, tous les cadors ou presque entament leur préparation pour Wimbledon en choisissant l’un des deux tournois ATP 500 qui se présentent à eux : le Queen’s (Grande-Bretagne) ou Halle (Allemagne). Enfin, une troisième semaine de préparation se profilera, en même temps que les qualifications pour Wimbledon, avec deux autres tournois ATP 250 : Majorque (Espagne) et Eastbourne (Grande-Bretagne). Sur le circuit féminin, la saison sur tapis vert est quasiment similaire, avec d’abord deux tournois WTA 250 : ‘s-Hertogenbosch (Pays-Bas) et Nottingham (Grande-Bretagne) ; suivis d’un tournoi WTA 500, à Berlin (Allemagne) et un tournoi WTA 250 à Birmingham (Grande-Bretagne) ; et enfin, un autre tournoi WTA 500 à Eastbourne (Grande-Bretagne) et un dernier tournoi WTA 250 à Bad Hombourg (Allemagne). Avec ce beau programme et la perspective de Wimbledon, on espère que vous êtes prêts à changer de surface !

Article rédigé par Yannick Giammona

Crédit photos : @Wimbledon, @NickKyrgios, @NottsTennis

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