Dès son premier tournoi sur terre battue, Iga Swiatek (n°1) a remporté un nouveau trophée. De retour sur sa surface préférée, la Polonaise a ainsi conservé son titre au tournoi WTA 500 de Stuttgart. Alors qu’elle va enchaîner, dès cette semaine, avec le tournoi WTA 1000 de Madrid (qu’elle n’avait pas joué en 2022), peut-on déjà dire qu’elle est la grandissime favorite pour Roland-Garros ? Où, là aussi, elle arrivera dans la peau de la tenante du titre…
Un mois environ avant le début se Roland-Garros, Iga Swiatek (n°1) vient déjà de marquer les esprits. Comme en 2022, elle a debute la saison sur terre battue par un titre, son treizième en carrière, au tournoi WTA 500 de Stuttgart. Au cours d’un événement qui réunissait les meilleures joueuses du monde, la joueuse polonaise a enchaîné quatre victoires consécutives, ne perdant qu’un set au passage. « Je voulais vraiment, vraiment gagner mais je savais que je ne pouvais pas vraiment me concentrer là-dessus et que je devais continuer à faire mon travail comme je l’ai fait lors des matches précédents », a déclaré Iga Swiatek après sa victoire finale face à Aryna Sabalenka (n°2). « Je suis plutôt contente d’avoir pu garder une bonne mentalité et de m’être uniquement concentrée sur ce que je veux faire au niveau du tennis. » La Polonaise a ainsi remporté une huitième victoire consécutive en Allemagne, parvenant pour la troisième fois de sa carrière à conserver un trophée. Est-ce suffisant pour déjà la placer comme la grande favorite pour Roland-Garros ?
Possible, car depuis son avènement du cite de la Porte d’Auteuil en 2020, Iga Swiatek à démontre que cette première victoire en Grand Chelem était tout sauf un hasard. Depuis, elle a enchaîné les victoires sur ocre, avec aujourd’hui un ratio de 41 victoires pour seulement… 3 défaites ! De quoi prouver, si besoin est, qu’il s’agit bien de la surface où son jeu s’exprime le mieux. Rarement mise en difficulté, la n°1 mondiale aura à cœur de poursuivre sa montée en puissance dans la capitale espagnole, où elle pourrait retrouver Emma Raducanu (n°85) ou encore une de ses bêtes noires lors des derniers mois, Elena Rybakina (n°7), sur son parcours. Notez que la joueuse polonaise, depuis son premier titre au WTA 250 de Lugano en 2019, n’a remporté que des WTA 500, des WTA 1000 et des titres en Grand Chelem depuis. Ce qui témoigne de sa constance, malgré son jeune âge, au plus haut niveau.
Et si la n°1 mondiale n’a pas pour habitude de perdre quand elle atteint une finale, elle a quand même échoué deux fois sur la dernière marche cette saison. Une joueuse comme Elena Rybakina, qui a remporté leurs trois derniers affrontements, pourrait mettre à mal sa domination sur le tennis féminin. Même si, sur terre battue, Iga Swiatek semble encore avoir une marge suffisante pour l’emporter. Attention toutefois à une autre joueuse : Barbora Krejcikova (n°12), qui a battu la Polonaise lors de leurs deux derniers duels. Et qui est plus à l’aise que la joueuse kazakhe sur ocre et pourrait mettre Iga Swiatek en difficultés. Cependant, mis à part ces deux joueuses, on ne voit pas qui pourrait priver la n°1 mondiale d’une nouvelle couronne à Roland-Garros. Si ce n’est elle-même, qui est capable parfois de se mettre toute seule en difficultés. Comme lors du premier set de son quart de finale, à Stuttgart, face à Karolina Pliskova (n°15). Mais elle s’est vite reprise pour montrer à toutes ses adversaires que c’est encore elle la patronne du tennis féminin.
Article rédigé par Yannick Giammona
Crédit photos : @JJlovesTennis
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