« Tu n’es pas fair-play » : Alexander Zverev et Daniil Medvedev ne partiront pas ensemble en vacances…

Alexander Zverev (n°16), éliminé jeudi en huitièmes de finale du Masters 1000 de Monte-Carlo après avoir eu deux balles de match, n’a visiblement pas aimé le comportement de son adversaire. Voilà pourquoi nous pensons qu’ils ne partiront jamais en vacances ensemble ! En effet, Daniil Medvedev (n°5), qui s’est battu corps et âme pour ne pas perdre face au joueur allemand, aura tout fait lors de cette rencontre : pause toilette, enlever le poteau au niveau du filet sans raison apparente, faire signe au public de se taire alors qu’il se faisait huer pendant une discussion avec l’arbitre de chaise… Tout ce cirque n’a pas eu l’air de plaire à Alexander Zverev. « C’est l’un des joueurs les moins fair-play au monde », a déclaré l’Allemand dans des propos relayés par Sky Sport News. « Je prends le fair-play et l’esprit sportif très au sérieux, pas lui. Il a fait une pause toilette alors que ça ne devait pas être possible. Il y a 1 000 moments dans le match où il sent que je commence à mieux jouer et, à chaque fois, il tente de faire quelque chose. En tant qu’athlète, il me déçoit énormément. Alors bien sûr, vous pouvez dire que j’ai mal géré ça, que je me suis laissé distraire. Cela n’aurait pas dû se passer comme ça et c’est entièrement ma faute. Mais je pense quand même que le fair-play devrait toujours être présent dans le sport. » La meilleure ? C’est que le joueur russe n’a pas attendu pour répondre à son homologue allemand ! À la fin de son quart de finale, perdu ce vendredi face au Danois Holger Rune (n°9), Daniil Medvedev a ainsi singé Alexander Zverev, disant à son bourreau du jour : « Bien joué, mec. C’est injuste, tu joues trop bien. Tu n’es pas fair-play ! » Ce qui a fait sourire Holger Rune… mais pas sûr que ce soit du goût de l’Allemand ! D’autant plus que le Russe en a rajouté en conférence de presse. Extrait : « Sasha vit dans son propre monde (…) Si dans une semaine, il va continuer à dire tout ça, eh bien, j’irai le voir dans le vestiaire pour lui dire : ‘Discutons de ce qui ne va pas…’ Peut-être qu’on ne se parlera plus jamais et qu’on sera ennemis ou quoi que ce soit d’autre. Mais pour l’instant, je m’en fiche un peu. »